Les 4000 îles

Après les cascades, nous allons visiter notre premier site khmer de l’UNESCO.

Doreen adore les 50 kilomètres de route pour y parvenir.

A Wat Phu, le parking visiteurs fera bien l’affaire pour la nuit prochaine.

Alors, malgré la chaleur, nous allons à la découverte de ce site. 

Les débuts de sa construction remontent à avant les temples d’Angkor. Plus tard, quand Angkor a pris le leadership de cette civilisation, une route reliait les deux.

C’est un peu plus en ruine que nous le pensions, mais c’est très grand.

Une fois le bas traversé,

Il faut monter sur une colline, d’abord par une montée pavée douce.

Puis par des marches raides et hautes. On se demande toujours comment ces gens bien plus petits que nous pouvaient monter.

Une fois arrivés, nous constatons que les bouddhistes, qui avaient récupéré ces temples bâtis pour l’hindouisme, utilisent toujours les lieux 1500 ans après avec sans doute les mêmes rituels.

Cette source, qui coule sans s’arrêter depuis toujours, a donné son caractère sacré à la colline.

Étonnamment, nous arrivons vers une espèce de carrière ou d’atelier de sculpture où certaines pièces ont été laissées sur place. 

L’éléphant

Cet escalier déjà terminé, mais pas installé.

D’autres sculptures ont trouvé leur place.

Voilà, ça nous aura fait un petit avant goût pour Angkor que nous visiterons dans quelques jours.

Puis, nous nous dirigeons vers notre dernière étape laotienne, les chutes du Mékong et ses 4000 îles.

Nous arrivons en soirée au petit port d’embarquement pour les îles, Pépère devra rester ici pendant notre petit séjour. Nous trouvons un parking gardé pour les deux jours suivants et y passons la première nuit. Ça commence mal avec une musique très forte au café du coin…

Et finalement, quand ils ont vu que Michel rentrait se coucher vers minuit, ils ont tout arrêté. Mais nous ne sommes plus en montagne depuis 2 nuits et la chaleur s’installe dans la durée. 30 en arrivant dans Pépère et 27 toute la nuit. Plus bas, ce sera pire, alors, on ne se plaint pas.

Réservation à la Pan Guest house pour deux nuits, nous prenons une pirogue au milieux des îliens

 pour deux jours de repos. Voilà l’arrivée…

Bien installés,

nous partons visiter Don Khon à pied.

Il y a encore quelques vieux bâtiments français. 

Et ce pont, construit par les Français avant 1900

c’était la voie ferrée, d’un complexe incroyable, destiné à faire traverser les bateaux de marchandise sur des wagons d’un bout à l’autre de l’île. Ainsi, ils pouvaient passer les chutes et ouvrir la remontée du Mékong.

Aussi bien au départ qu’à l’arrivée, il fallait de sacrées infrastructures pour charger et remettre à l’eau les bateaux.

Puis, nous allons voir ces fameuses chutes, après, les chutes Victoria, d’Iguaçu et de Niagara, celle de ce grand fleuve qu’est le Mékong sont très différentes car elles ne tombent pas de 21 mètres , mais sur une largeur de 10 kilomètres. À différents endroits et avec ses 11 000 m3 heures pendant la période des pluies, leur débit dépasse de très loin les 3 autres.

Des ponts suspendus sont installés en dessus pour les voir de près.

Nous avons bien marché, alors, cet homme nous propose un raccourci à travers les arbres pour rentrer « chez nous » nous le suivons péniblement tellement il marche vite.

De retour à la guest house, on trouve cet énergumène avec sa sono portable et 4 femmes qui dansent à la piscine, Michel a eu beau lui dire qu’on voulait se reposer tranquilles, ils n’ont rien voulu savoir et sont restés au moins 3 heures à nous emmerder. Les propriétaires ne trouvaient rien à redire. On n’a rien compris…

Nous avons ensuite trouvé un bon restaurant pour le soir, leurs nems étaient délicieux.

Doreen reste un peu pour obtenir la recette de la soupe qu’elle vient de manger.

Le lendemain, nous louons des vélos pour faire le tour de l’île en espérant voir des dauphins roses. 

Malheureusement, en ce moment, ils sont plutôt côté Cambodge, un peu plus bas, alors, nous rentrons.

Non, Doreen ne mangera plus ces fruits, elle ne veut même plus les regarder. La seule fois où elle en a goûté un morceau de 1 mm², elle l’a vite recraché. D’après ce qu’elle dit, elle a eu l’impression de manger du cadavre. Pour info, avoir ce fruit, est strictement interdit dans les transports en commun.

Voilà quelques images de la vie des habitants.

Cette dame a une confiance aveugle dans sa petite fille

La cuisine, c’est sous les maisons

Même le soir tard. Il semble qu’en dessus, la maison ne soit qu’une grande chambre pour dormir.

Voilà les poissons du fleuve

Cette photo montre le système d’attache de la remorque des tuk-tuk.

Au temple, une fête se prépare.

Et les enfants jouent au milieu des monuments funéraires. 

Même si l’on peut voir les ossements non brûlés lors de la crémation.

Tous les moyens sont bons pour aller à la fête

Nous sommes maintenant arrivés au bout de notre courte visite du Laos. (3 semaines)

Le Cambodge nous attend, mais nous ne pourrons pas y rester trop longtemps non plus. Nous aurons

besoin d’une grosse marge de sécurité pour repasser des douanes thaïlandaises, très aléatoires.

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