Fin..

Cette foutue frontière thaïlandaise passée, nous pouvons envisager une nuit en bord de mer sur un petit terrain entre deux maisons.

Nous n’avons plus de pression et pouvons nous détendre à fond. Pour ça, Michel décide d’aller visiter une réserve où nous verrons pleins d’animaux sauvages. En fait, pendant qu’on roule, Doreen potasse internet sur le sujet et ce qui est rapporté, indique surtout la présence d’oiseaux.

Alors, comme souvent, nous changeons de direction pour rejoindre le « Khao Sok National Park ». Il est plus au sud à la frontière du Myanmar. En plus, c’est sur notre route pour la Malaisie.

Pour ça, nous devons contourner Bangkok par la voie rapide et, soudain, dans le flot des voitures et camions, sur la voie la plus à droite (ici, on roule à gauche.) Michel sent que Pépère ne répond plus et fait ce qu’il veut… Une fois de plus, il est dompté et contraint à se garer sur la voie de gauche. Le verdict est sévère, nous avons subit un éclatement de pneu en plein dépassement. Franchement, on a l’impression d’être passé pas loin d’une fin de voyage prématurée.

Bien sûr, il n’y a pas de bande d’arrêt d’urgence et il faut impérativement indiquer le danger que nous représentons.

Aidés d’un jeune motard, nous posons deux triangles à bonne distance pour pouvoir travailler. 

Doreen remonte 200 mètres plus avant pour faire des gestes. Elle raconte ,après, avoir eu très peur avec les camions lancés à fond. Elle en a même vu un qui regardait son téléphone et n’a été alerté qu’au moment où il a roulé sur un de nos triangles.

Un homme s’est arrêté pour proposer son aide, moyennant finance. Une fois le marché conclu, il se met au travail avec son cric.

Arrête malheureux !!!!  Il avait mis son cric sous notre réservoir de secours pour monter la tonne qu’il y a sur chaque roue arrière. . Catastrophe assurée, mais évitée de justesse.

Du coup, Michel prie pour qu’un camion ne vienne pas nous percuter et se couche sous Pépère pour donner les instructions.

Le gars n’est pas facile, mais dans ces conditions, il est quand même préférable d’être deux. 

Du coup, le pneu est en lambeaux et nous n’avons plus de roue de secours. Après quelques recherches infructueuses pour un nouveau pneu, nous continuons sans.

En route, nous profitons des plages privées des hôtels, sans que personne n’en soit choqué.

En plus, compte tenu du douloureux passé, des panneaux d’informations sont bien en vue et le gardien nous informe qu’en cas de tsunami, il faudra vite monter aux étages des hôtels.

Nous faisons quelques haltes de ce genre et arrivons à la réserve. Pour l’instant, on parle toujours d’oiseaux, et les passionnés sont à l’affût au bord des routes avec leurs gros appareils.

 

D’ailleurs, plutôt que des panneaux indiquant d’animaux, ce sont les chasseurs d’images qu’il faut éviter.

Avant d’arriver, les arbres nous font une haie d’honneur

. Coté animaux, nous sommes gâtés par les hurlements des singes de la forêt, mais ils sont très sauvages et nous ne les verrons pas vraiment.

Nous sommes venus pour voir des tigres, léopards ou éléphants, mais dans la savane, c’est déjà compliqué, alors, imaginez dans la forêt dense. Ils sont bien là, mais où ?

Heureusement, cet ours est moins farouche, il rôde tous les soirs dans le camping.

Nous faisons un tour de 4X4 pour profiter de cette belle forêt jusqu’au sommet d’une colline où la mer de nuage qu’on nous avait promis, est bien là.

Bien reposés par ce petit séjour, nous reprenons la route pour aller sur les traces du tsunami qui nous avait tant traumatisés il y a 20 ans. (déjà)

Kaolack, Phuket, Ko Phi Phi , encore une fois, la vie a repris le dessus et c’est bien comme ça. Le tourisme est trop important pour eux, alors tout a été fait pour reconstruire et passer à autre chose.

En fait, pour nous, il y a trop de monde, nous ne passons que 2 jours sur l’île de Phuket. Un peu déçus, nous allons sur l’île de Koh Lanta. 

La mousson s’approche et nous fait découvrir des fuites d’eau par le lanterneau, Michel emploie les grands moyens et finalement, les fuites sont étanchées.

Comme celle quasiment inaccessible sous l’évier.

Même Doreen renverse la casserole, c’était pas nos journées.

C’est d’ici, que nous partons en ferry pour l’île de koh Phi Phi. Pépère reste au parking.

L’arrivée sur l’île est un peu effrayante tant il y a du monde, seul le chat reste calme.

Heureusement, Michel a réservé un petit chalet de l’autre côté, accessible uniquement en bateau. Non, pas ici, c’est juste après.

Et là, nous pouvons profiter. Pour une fin de tour du monde, le décor est pas mal du tout.

 

Pas de risque de tsunami, nous sommes en hauteur avec une belle vue 

Nous pouvons profiter pleinement de ce décor paradisiaque.

Farniente

Restaurant 

Soirées de feu

Michel fait même une sortie pour aller faire du snorkeling et voir son premier requin. (petit)

Juste après le bateau nous emmène à la Maya Bay où la baignade est interdite pour protéger les fameux requins. C’est magnifique.

Mais la magie est un peu gâchée par le sur-tourisme et ces gens concentrés sur la belle photo qu’ils feront d’eux même. 

Sans parler de l’autre plage accessible toujours en bateau où les gens viennent voir les singes qui ont inverti les lieux depuis longtemps. Les singes, on en voit beaucoup en Asie, alors concentrons nous sur les visiteurs.

Nous avons bien aimé notre court séjour à Koh Phi Phi, mais nous avons encore une frontière à passer pour retourner en Malaisie, alors, c’est reparti pour les derniers 1000 kilomètre avant de remettre Pépère à Daryl qui gérera son retour en Bateau pour l’Europe..

Nos deux derniers bivouacs seront religieux à l’intérieur de temples bouddhistes. 

Enfin, nous retournons à l’hôtel de port Klang préparer Pépère pour la plus longue croisière qu’il aura à faire depuis son départ, il y a 14 ans.

Impossible de savoir si ce sera suffisant pour éviter les pillages, mais Michel découpe et pose des barreaux vers la seule ouverture sensible, le lanterneau qui avait servi d’accès aux voleurs lors de notre traversée vers l’Amérique du Sud.

C’est maintenant la deuxième fois que nous utilisons les services de Daryl et franchement, il fait très bien le travail avec sa société « Titan Logistic », et il peut être tranquille, sa succession est assurée.

Pour nous, c’est maintenant la fin d’une aventure incroyable de 14 ans (moins 2 ans pour le Covid). 

Michel dépasse le 100 pays visités, des dizaines de milliers de photos, plein de nouveaux amis éphémères ou durables et une connaissance du monde incroyable, Doreen est également comblée par toutes ces aventures et rencontres à travers le monde.

Bien sûr, nous garderons notre Pépère et continuerons certainement à voyager avec, mais dans un cadre un peu différent. Doreen à déjà plein d’envie de découverte, mais moins loin cette fois. Encore que… on ne sait jamais.

Quoi qu’il arrive, Michel, qui a souvent eu envie d’arrêter l’écriture, (ça a été un plaisir, mais également une grosse contrainte.) décide cette fois de stopper de raconter nos aventures. Doreen ne manquera pas de faire vivre son Polarstep commencé, il y a 4 ou 5 ans.

Juste une petite info, Michel a décidé de finir (ou pas) sa vie d’aventurier en compagnie de Sanjay rencontré l’an dernier en Inde.

Ils partiront début janvier 2026 pour une descente de l’Afrique jusqu’en Zambie avec son ULM. 

Un grand merci à tous ceux qui nous ont suivi pendant toutes ces années, tout particulièrement au personnel de la société ISRA que Michel a dirigé pendant 35 ans et dont le soutien a fait chaud au cœur et une mention particulière pour Madame Jansson Delamotte et Thierry Chatel qui sont les seuls à n’avoir loupé aucun article depuis les premiers jours du voyage en Mongolie jusqu’à aujourd’hui. Nous n’oublions pas les autres, mais ils sont trop nombreux. 

QUELLE AVENTURE !!!!!!!!!!!!

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