Bébé Bouddha

Après les émotions de Varanasi, nous partons vite chercher la fraîcheur au Népal, une famille en bord de route nous autorise à utiliser leur puits. Bravo Doreen, nous voilà parés pour 6 jours.

Les derniers champs de blé, il y en a beaucoup, mais n’oublions pas qu’il y a 1.5 milliards habitants à nourrir.

Nous laissons ainsi le tumulte Indien

Les buffles qui font leur loi dans la rue

Les rues bondées

avec parfois un agent de police bien impuissant.

Ces files de camions nous indiquent que la frontière n’est pas loin.

Incroyable, la frontière est carrément dans une rue… Un bordel sans nom.

Après l’avoir passé sans qu’aucun policier nous dise quelque chose, le dernier poste sous une tente, nous demande des papiers qui aurait dû être fait dans la rue avant.

«-vous retournez et à 200 mètres vous trouverez l’immigration et pour le camion, c’est à 50 mètres »

Bon alors nous faisons demi tour, très vite nous comprenons que les anciens colons anglais, qui comptent avec leurs pouces et leurs pieds, leur ont laissé une idée très approximative du mètre.

Nous voilà à l’immigration, mais, c’est pas gagné car le service informatique est en panne.

Avec quelques touristes en bus ou à pied, nous passons le temps.

Finalement, après le retour du dieu informatique nous pouvons partir faire les papiers de Pépère.

À 10 mètres du but alors que nous nous demandons toujours où est la douane. Et bien c’est là, ils nous font garer au milieu de la rue en pleine circulation pour faire les papiers au bureau.

Dehors, l’armée sous prétexte de contrôle fait des photos intérieures, même des selfies.

La fin du voyage en Inde pour cette année est vraiment représentative de ce que nous avons vécu pendant plus d’un mois.

Nous voilà coté Népal, (ça fait drôle quand même de savoir qu’on est venu ici avec Pépère)

Tout de suite, il y a beaucoup moins de monde, mais c’est également un bordel sans nom.

Et cerise sur le gâteau, le système informatique est également en panne de ce côté.

Du coup, nous aurons passé de 11h à 18h pour passer d’un pays à l’autre.

Michel va vite acheter une carte Sim, mais où dormir dans ce pays qu’on ne connait pas encore.

Le vendeur nous indique un ensemble de temples à 25 kilomètres où nous serons en sécurité.

Arrivés un peu tard, nous rentrons sur un immense parking gardé, heureux de pouvoir nous reposer.

Personne ne nous demande rien à l’entrée

Mais Doreen découvre que nous sommes en plein milieu d’un grand cercle. C’est pour les hélicoptères alors, nous nous décalons de quelques dizaines de mètres

Très vite nous voyons la différence avec l’Inde, les passants regardent Pépère mais respectent notre intimité. Ça fait du bien après le sans gêne permanent des Indiens.

Mais, où sommes nous réellement ?

Un petit tour sur internet pour apprendre que nous avons atterri a Lumbini, la ville sacrée où est né Bouddha. Voilà la raison de ces statues d’un enfant.

Le matin, nous quittons ce coin tranquille pour aller en ville faire quelques achats et mettre du Gasoil moins cher qu’en Inde.

Les cartes ne sont pas acceptées dans les stations, alors, il faudra aller à la banque d’abord.

En ville, Doreen achète quelques tissus

Mais n’utilise pas les services de ces couturiers. Dommage, ils auraient pu lui faire un beau Sari.

Enfin un super marché où l’on trouve autre chose que des graines.

Si on a bien compris, on peut même acheter des enfants…ils sont mignons

Mais, les légumes, on préfère les prendre chez les producteurs.

Après cette journée bien sympathique sans la foule indienne, nous retournons à notre point de la veille. Très vite, un petit groupe de jeunes vient nous voir. Ils sont bien agréables.

Jyoti rêve d’avoir un Van comme pépère et demande à visiter.

Finalement elle fait un film en se mettant en situation de propriétaire. On a bien rigolé.

Ensuite, Ravi ils nous emmènent visiter l’immense hall

Une fois par an, et c’est maintenant, pendant une semaine, les fidèles viennent de très loin faire de la méditation à longueur de journée au rythme des discours du gourou.

Pour Michel, la soirée suivante sera remplie de questions. C’est quoi qui me fait mal dans le cou ?

Doreen regarde, c’est pas beau. Espérons que ce n’est pas un insecte trop venimeux qui a fait cette piqure. Pommade à la cortisone et dodo.

Le lendemain, nos amis nous emmènent voir les « méditateurs ». Malgré son badge, l’entrée nous est interdite.

 

Au moins, Sudha (à coté de Doreen) qui est infirmière emmène Michel à L’infirmerie où on lui donne un tube de pommade miracle. En deux jour ça doit disparaître.

Finalement une autorité supérieure étonnée de voir des gens comme nous ici donne son feu vert et nous pouvons nous joindre aux 5000 participants.

Tout le monde écoute le Gourou, certain montent à la tribune pour avouer leurs mauvaises addictions ou autre, Ils sont très applaudis, même nos amis s’investissent à fond.

Et, tout ça se termine par une danse générale.

Maintenant nous nous séparons pour aller visiter le site Il est immense alors, nous prenons un Tuktuk.

Première étape, les ruines du palais où est Né Bouddha ( Bouddha n’était pas son nom, c’était un prince qui a renoncé à tout ce qu’il avait pour atteindre les sommets de la conscience.)

Photos interdites, alors photo volée de l’emplacement exact de sa naissance. Des fidèles se recueillent sur place et font des offrandes.

Autour des ruines, il y a des arbres reliés entre eux par des rangées de fanions de prière de toutes les couleurs.

Ensuite, c’est un immense complexe de temples de tous les pays. Il y en a même un de la France

(le plus moche) Comme dit Doreen,

on se croirait dans un quartier d’ambassade, presque tous les pays ont leur temple.

Attention, même avec les pieds sales, nous devons laisser nos chaussures en dehors des lieux sacrés, aussi incroyable que ça paraisse, tout le monde retrouve son bien après les visites.

Le petit Bouddha est omniprésent avec son doigt pointé vers le ciel.

Dans la journée, Doreen n’a pas manqué de faire tourner les moulins à prières, on ne sait jamais.

Et pour notre dernier soir, nous rendons visites aux marchands du coin. Quelques achats souvenir finissent bien ces deux jours inattendus.

Le lendemain, nous repartons en passant par la ville faire de l’eau, Doreen à la manœuvre ne quitte pas le buffle des yeux, au cas où……

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