0.20 € le litre, on ne va pas se priver. La dernière station saoudienne est là pour nous proposer un dernier plein avant le passer aux Émirats.
C’est donc avec Presque 200 litres que nous arrivons à la frontière
Nous ne présentons pas notre CDP et les formalités sont vite expédiées.
Les premières stations que l’on rencontre, ont certainement subi la concurrence saoudienne. Même le sable tente de les effacer.
Au hasard, nous choisissons notre premier bivouac Aux Émiraties.
La nuit fut calme et au matin, une petite promenade nous permet d’apprécier cette partie de la côte.
Mais, finalement, plutôt que de profiter de cette belle mer pour faire du snorkling, nous partons vers Abu Dhabi par le désert et ses dunes.
Nous découvrons ainsi un autre monde avec des dunes à volonté
Des exploitations d’élevage de dromadaires.
Des petits forts un peu partout au milieu du sable.
Et bien-sûr des mosquées en quantité incroyable.
Nous avons retenu celle-ci pour son élégante simplicité mais de taille démesurée pour ce petit village qui en a déjà 3 autres.
Le sable ? On a bien essayé avec Pépère, mais la flemme de dégonfler les pneus pour juste un petit tour est rapidement sanctionnée par un ensablement.
C’est pas grave, on a tout ce qu’il faut.
Après cette escapade nous rejoignons la mer dans une réserve à proximité de marécage. (Pas de moustiques ouf!)
Maintenant nous filons vers Abu Dhabi. Les décors deviennent un peu moins pittoresques.
Oui, ces Émirats sont riches et on sait pourquoi.
La ville d’Abu Dhabi, semble vouloir nous préparer aux extravagances de Dubaï
Pour cette nuit, nous choisissons une place de parking au bord de la mer avec vue sur la ville.
Comme souvent depuis le début de notre voyage, les gens viennent autour de nous, les sur les autres pour manger un morceau et papoter un moment (en fait des heures)
Au réveil, nous sommes à nouveau seuls.
Comme nous sommes à 50 mètres du musée en plein air, nous commençons par lui. (assez décevant) puis nous allons au circuit de formule 1, c’est un complexe incroyable. Tout commence par un hôtel très beau en bordure, Pépère sans complexe se présente devant la réception .
Nous sommes invités à nous garer pour visiter l’intérieur.
Sur le circuit proprement dit, la piste est accessible sans plus de formalité.
Et juste à côté l’immense parc d’attraction Ferrari s’offre à nous.
Bien sûr, Michel s’offre quelques tours d’un simulateur présenté comme professionnel. Sympa, mais pour un passionné , trop d’aides au pilotage sont configurées.
Doreen traverse l’Italie avec sa petite voiture
finalement, nous restons assez tard dans ce lieu pour grands enfants. C’est magique.
Ensuite, Doreen tenait à aller voir l’hôtel où les chambres sont « soi-disant » le plus cher du monde.
Nous terminons notre passage à Abu Dhabi par la visite de son immense mosquée.
Là, on ne rigole plus, quand on dit immense, elle est vraiment immense.
Pour la visiter il faut 2 choses impérativement
1 code barre pour l’accès
et une tenue correcte (enfin, au standard musulman) Si votre femme ou fille n’a pas prévu, pas de soucis ils vendent des vêtements décents ?
Pour arriver à la mosquée, nous empruntons des escaliers et des tapis roulant bordés de boutiques en tout genre. Nous avons l’impression de traverser un grand centre commercial.
Mais, à la sortie de ce souterrain, la mosquée apparaît et, oui, elle est largement à la hauteur de sa réputation.
Le lendemain, nous partons pour Dubaï.
Sur route, toujours ces dos d’âne destructeurs pour lesquels une vigilance constante est nécessaire depuis la Jordanie.
Et ce stop boissons et nourriture dans des caravanes américaine de récupération et ce tube citroen immatriculé dans la drome.
Par contre, trouver une place pour bivouaquer en bord de mer le soir entre Abu Dhabi et Dubaï a été mission impossible. Chaque route même petite débouchait soit sur une grosse entreprise pétrolière soit sur un site militaire. Nous nous rabattons sur ce bord de route où personne ne passera pendant la nuit.
Et nous voilà à Dubaï, ville complètement décalée par rapport à la rigueur islamique que nous vivons depuis la Jordanie.
Nous n’avons jamais aimé les grandes villes et nous avions déjà passé 1 journée pendant une escale à Dubaï alors, nous l’avons vite traversé entre ses immeubles bien connus
Notre site de voyageur nous indique un spot sur une plage en pleine ville. Certains commentaires signalent l’interdiction d’y passer la nuit, mais nous n’avons aucun problème malgré les rondes de l’armée. Il faut dire que nous sommes accolés au mur d’un des palais de l’émir.
Merde !!! la fenêtre….. et ben on l’a perdue sur la route
Heureusement, cette mésaventure nous était déjà arrivée en Uruguay et Michel avait gardé le plexiglas, que nous avions fait fabriquer à l’époque, sous le sommier
Ici, les expatriés s’affranchissent de règles élémentaires comme cette file sur le sable.
Nous faisons la surprise à Greg, le mari de Jeannette (nièce de Doreen) Il est expatrié ici depuis quelques années, il vient nous voir sur la plage.
Nous sommes surtout à Dubaï pour trouver un gardiennage pour Pépère, comme nous ne reviendrons pas avant janvier soit huit mois, c’est pas facile.
Nous faisons marcher nos relations de tourdumondistes pour finalement arriver chez Danie et Gaétan des franco-canadiens expatriés. Peut être pourront ils nous aider.
Malgré une agréable soirée ensemble, rien ne ressort qui puisse nous enlever ce poids à moins de 3 semaines de notre retour en France.
Alors, après une nuit sur une petite place à bonne distance des hauts parleurs des mosquées, nous essayons auprès de quelques garages mais, rien, seules des entreprises spécialisées dans le storage, nous prennent mais, pour minimum 400€ par mois.
A ce prix là, on loue un appartement à Romans… Nous décidons de prendre le risque de continuer jusqu’à Mascate la capitale du sultanat d’Oman, Peut être que là-bas ?
Mais avant, nous allons dans la vieille ville de Dubaï où l’on trouve assez facilement à garer notre Pépère.
Par hasard, nous trouvons cette photo de 1963
à mettre en opposition avec la même horloge maintenant.
Avec la chaleur en cette saison, un moment de détente sur l’eau est le bienvenu.
Et à coté de toutes ces constructions hyper modernes, les anciens boutres chargés au-delà du raisonnable mènent leur vie
Le point relai Amazone méritait d’être vu.
Tout comme la galerie de l’or
Où il est plus facile de rêver que d’acheter.
Nos deux derniers bivouacs avant Oman correspondent bien à ce que nous avons vu aux Émirats.
Dès la tombée de la nuit, des petits groupes de filles ou de garçons (jamais ensemble) installent leur table pour le repas amené sur place.
Et des chats sans maîtres en quantité, mais toujours bien nourris
Nous pensions entrer à Oman par l’enclave au Nord mais dans l’impossibilité de savoir si le ferry qui contourne les Émirats allait pouvoir nous prendre, nous décidons de faire l’impasse (pour cette année) et allons directement à la frontière du sultanat .