Du 5 au 9 mai
Bien installés dans cette maison de jeune avec repas du soir compris, nous restons deux nuits.
Le temps de mettre le site à jour et de visiter un peu Santiago.
Nous n’aimons pas trop les grandes villes et celle-là n’échappe pas à la règle. Régulièrement détruite par des tremblements de terre, peu de bâtiments sont à visiter.
Antoine, un français gardien de la maison de jeune, nous conseille deux visites à ne pas manquer.
La colline qui surplombe la ville et le musée des droits de l’homme.
Disciplinés, nous commençons par la montée de la colline. Soit disant, que depuis là-haut, on a une vue imprenable sur la ville et les montagnes.
Sauf qu’il faut compter avec la pollution et, le résultat n’est pas terrible.
Nous faisons malgré tout le tour de ce lieu hautement religieux.
Puis, nous redescendons flâner dans les rues
Il y a bien la maison de Pablo Neruda, mais il n’évoque pas grand-chose pour nous à part la citation qu’en fait Jean Ferra dans une de ses chansons. Nous préférons ce petit restaurant où Michel a du mal à comprendre le menu.
Nous ne rentrons pas trop tard à l’hôtel, pendant que Michel travaille (sur le site…) Doreen discute avec des jeunes filles brésiliennes jusqu’à minuit.
Le lendemain, nous reprenons Pépère en direction de Valparaiso, mais avant, nous nous arrêtons au musée des droits de l’homme.
Franchement, s’il y a une chose à ne pas rater, c’est bien ce musée. Basé sur la période de la dictature de Pinochet, il est rempli de photos, reportage et témoignages prenants.
Doreen a vu une vielle dame en larme devant ce mur. Notre site n’est pas fait pour porter des jugements politiques, mais quand même…
L’émotion encore présente, nous partons à la recherche d’un objectif pour notre appareil photo. Celui que nous avons est fatigué et décide souvent lui-même de la photo qu’il fera, ou pas. C’est vraiment pénible.
Après deux grand complexes commerciaux, nous ne trouvons rien et en plus, bonjours les conditions avec Pépère dans les rues.
Allez, y en a marre de cette ville, nous allons à travers le vignobles multicolores jusqu’à Valparaiso.
Malgré le monde, tout de suite, la ville nous séduit. Elle est vraiment comme nous l’avions imaginé avec ses collines colorées.
Demain, nous irons à pieds voir çà de prêt.
Oui, mais en attendant, une fois de plus, le soir arrive et avec, la question que l’on n’aime pas se poser en ville.
Où est ce qu’on peut bien dormir dans une ville pareille. Toujours aussi imprévoyant, nous commençons à chercher à la tombée de la nuit.
Michel voit une grande plage à Vina del Mar juste à côté. Mauvais, plan, cette ville est un peu le Nice de la région. Impossible de faire du sauvage au milieu de ces villas et bâtiments neufs.
Retour vers Valparaiso, mais en route, Michel voit un petit port en contrebas, nous prenons un chemin et, avant d’arriver, nous voyons une petite propriété où Pépère serait très bien. Michel s’arrête et dit :
-Qui ne risque rien n’a rien, je vais voir.
Il frappe à la fenêtre de la maison, et un homme ouvre.
-buenos dias, etc etc…pour la notché…
– Si !§$4__è6
Super, ça veut dire qu’il est OK.
Alors, là, c’est le grand luxe, juste à côté de la mer. Il n’y a surement pas une place pareille à des kilomètres à la ronde.
Fiers et heureux de cette trouvaille, nous menons notre petite vie dans notre propriété de luxe jusqu’au lendemain matin.
Au réveil, nous allons discuter avec notre hôte, en fait, nous sommes dans la cours du club des anciens sous-mariniers chiliens.
Par mégarde, nous avons perdu les photos de notre hôte et c’est bien dommage. Avant de partir, il ne manque pas de nous dire que si besoin, nous revenons quand nous voulons.
-Ok, eh bien ce sera ce soir…
-Si adios.
La journée commence bien avec un passage devant l’arrivée des pêcheurs. Chaque jour, ils sont attendus par de gros volatiles un peu envahissants.
Sur le bord de mer, nous avons pris cette photo pour laisser croire que nous avions été à l’ile de Pâque, mais qui nous aurait crus ?
De bonne heure, le jardinier arrose ses arbres.
Commence alors, la visite de cette ville vraiment sympathique. On a beau avoir été prévenu 50 fois du danger de nous promener avec note appareil photo, nous nous sommes toujours sentis en sécurité.
Même lors de la visite de l’excellent musée municipal consacré à la naturalisation d’oiseau, poissons et « humains »
Bon, ok Doreen a fait de mauvais rêves à cause cette tête réduite.
Ensuite, nous partons à l’assaut des collines de couleurs.
Pas à pieds, car ici, il y a plusieurs petits funiculaires à notre disposition pour quelques pesos.
Vue du bas
Et du haut
Ah, les couleurs, ici, c’est vraiment quelque chose, les maisons
Les graffitis, d’ailleurs, ce sont plus des peintures d’ornement
Même les escaliers
Un petit restau, puis nous faisons un peu de shopping avec des vendeuses pas toujours très motivées.
Les chiens eux sont motivés. Ils préfèrent faire la sieste devant leur magasin préféré.
Ravis de cette journée, nous prenons un moment pour refaire le polyester du plancher cassé par l’amortisseur
Et nous retournons voir nos amis les sous mariniers pour la nuit.
Pour sûr, nos deux jours à Valparaiso ont été enchanteurs et nous laisseront un bon souvenir.