Descente sur Ushuaia.

Du 23 au 24

Aujourd’hui, nous le savons, nous devons passer la frontière du Chili. D’après toutes les informations collectées depuis le départ, nous savons qu’ils ne sont pas cadeau pour les contrôles sanitaires.

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Nous organisons minutieusement ce passage avec comme objectif de passer un paquet de jambon cru nouvellement acheté à Carrefour.

Certainement que nous n’avons pas choisi la bonne heure car, il y a une queue interminable pour faire les papiers.

A notre grande surprise, dès la queue terminée pour l’immigration, nous devons ressortir pour aller faire une autre queue pour importer Pépère.

A côté de l’Argentine, les formalités sont bien plus longues.

Tout est fait, nous pouvons passer le contrôle sanitaire. Le préposé, à l’air sympathique, mais il demande à visiter la cellule.

Ça, c’est le travail de Doreen, elle est plus filoute que Michel. Après une fouille bien en règle, Il nous confisque ce que nous avions prévu, un oignon et un salami que Michel ne veut pas manger.

Tout est OK, nous passons avec ce que nous voulions garder. Mais franchement, c’est chiant ces contrôles sanitaires. Surtout qu’à chaque fois, la poubelle reste accrochée avec toutes ses bactéries… et on ne parle même pas des toilettes…

Nous voilà au Chili.

Plus loin, nous arrivons au détroit de Magellan.

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La traversé n’est pas longue et le temps est beau.

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Pour être tranquille, nous faisons un montage avec un long tuyau d’arrosage pour remettre de l’huile dans la boite de transfert. Doreen debout vide un bidon à un bout et Michel, couché maintien l’autre bout dans le trou de remplissage. Ça fonctionne très bien. 0.8 litres pour 1300km… à suivre.

Encore 100 km de piste, le décor change un peu avec des milliers de moutons

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Qui cohabitent avec des centaines de Guanacos.

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De toute façon, les Guanacos cohabitent avec tout le monde.

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Nous arrivons à un carrefour où le compresseur de Pépère va encore rendre service. Un 4X4 nous fait signe qu’il a un pneu à plat.

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Pendant qu’on lui redonne de l’air, il nous conseille d’aller tout droit sur 15 km pour dormir en bord de mer.

Nous passons d’abord devant une baraque, où il semble que quelque chose d’intéressant soit à visiter. Doreen lit le mot Pingouin…

Eh oui !!! Michel s’exclame.

C’est ici qu’il y a les pingouins roi dont deux personnes nous ont parlé. On a bien failli les louper. Il est trop tard, nous viendrons demain matin.

Et à 10 km, après avoir croisé ces chevaux,

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nous trouvons un super bivouac au-dessus de la mer, complétement isolés. La nuit arrive, nous pouvons nous coucher.

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Ce matin du 24, nous commençons par une visite de politesse aux pingouins rois.

D’abord, ces jolis oiseaux nous obligent à un premier arrêt photo.

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Puis nous arrivons vers les « bureaux de la réserve »

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L’entrée est assez chère, 20$ par personnes mais nous étions prévenus, on nous avait même dit en rigolant, c’est 1$ le pingouin, mais ça vaut le coup.

Et effective ça vaut vraiment le déplacement.

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Le long du sentier qui nous mène vers eux, un renard, semble chercher sa proie.

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Il n’est pas timide et se laisse photographier de près.

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Une fois de plus la vue des premiers pingouins roi, nous émerveille.

Nous sommes à quelques mètres d’eux.

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En petit groupe

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par deux

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ou seul

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ils vivent leur vie

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au milieu, c’est un jeune, il deviendra aussi beau que les adultes.

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Nous quittons ce joli monde

pour aller de nouveau passer la frontière du Chili. Eh oui, le sud de l’Argentine est coupé par le Chili…

Comme nous ne devons pas remonter avant quelques jours, nous nous arrêtons à Rio Grande pour refaire des provisions.

En quittant la ville, nous passons devant un grand cimetière, Doreen veut aller le visiter.

Et là, c’est la surprise, nous somme carrément dans une petite ville avec des maisons aux portes vitrées

Avec ses rues bien entretenues.

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Sauf que, derrière ces vitres, des générations sont exposées dans leurs cercueils, bien en vue… Nous avions déjà vu ça au Portugal, mais ici, c’est encore plus frappant du fait de la modernité du site.

Dans celle-ci, il y a même un chien figé dans la surveillance de ses maîtres. C’est mignon…

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Sur la route, une discussion s’engage entre nous sur notre souhait après la mort. Nos avis évoluent et finalement sont assez partagés.

100 km plus loin, l’arrivée des arbres nous ravit

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le lichen donne des couleurs étonnantes

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et nous arrivons au camping de Tolhuin . Un camping tenu par de drôles de gens où un bric à brac incroyable sert de décor. Pour les gens de passage, ils ont fait des tipis en bois avec un petit coin devant pour le barbecue

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Nous posons Pépère à quelques mètres d’un lac aux eaux cristallines

Depuis deux jours, tous les Argentins que nous croisons ne comprennent pas le beau temps que nous avons. Pas de vent, soleil et chaleur (relative)… Nous avons de la chance, mais pour combien de temps.

Demain nous arrivons à Ushuaia à 100km et normalement, à cette époque, il fait beaucoup plus que froid.

On verra bien…

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