La Colombie Britannique

Après notre séjour sur l’ile de Vancouver, nous commençons notre montée de la Colombie Britannique.

Notre Ami Olivier le boulanger, nous conseille de ne pas passer par la route classique mais de prendre la piste qui passe par le lac d’Arcy

Pour commencer, le bord de mer est très beau

et, bientôt, nous attaquons la piste. Elle est vraiment agréable malgré ses montées un peu sévères pour notre Pépère.

En arrivant au lac, nous sommes en terres indiennes, les habitants ne nous laissent pas de doutes là-dessus, même si leur tenue fait plutôt penser à des cow-boys

Nous longeons ainsi, en surplomb du lac

Avec quelques pauses photos

Même les infrastructures hydrauliques, sont décorées par les indiens.

Le soir nous dormons à côté d’une rivière à saumons avec en face, les séchoirs encore utilisés depuis la nuit des temps.

Malheureusement, les saumons ne sont pas encore arrivés, nous nous contentons d’une photo explicative sur le site.

Encore un joli petit lac

Un authentique pont entièrement en bois (naturellement fermé pour le préserver)

Et nous rejoignons la route normale.

Nous restons un bon moment chez cet antiquaire plein de petites merveilles.

et prenons la direction de Barkerville, toujours retardés par les ours, bien sûr.

Il est hors de question de ne pas s’arrêter à chaque fois que nous en voyons.

Mais, les consignes de sécurité ne sont pas toujours respectées

avec une fleur dans la bouche, celui-ci n’a pas l’air très inquiétant, quoique… il y a tout de même ses dents un peu menaçantes.

Malgré tout, nous passons la nuit pas loin d’eux, dans la forêt, au bord d’une rivière.

Nous voilà à Barkerville, c’est une très ancienne ville de la ruée vers l’or. Tout a commencé dans les années 1860, un homme a découvert de l’or ici, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, des centaines de gens sont venus de Californie et d’ailleurs s’installer pour faire fortune.

Les Canadiens en ont fait une ville musée très passionnante à parcourir.

Les maisons sont à visiter

Des personnages en tenue d’époque semblent vivre encore ici.

Certain travaillent, comme le forgeron

Lui, c’est le chercheur d’or type

Avec la patronne à côté de sa grosse machine à décanter l’or par dizaine de kilos

Nous sommes lundi, alors pour elle, c’est lessive.

Nous avons même pu monter à l’étage, voir les chambres d’hôtel louées aux nouveaux arrivants encore fauchés.

Ah, il y a aussi le cabinet du dentiste, admirons la roulette…

Vraiment, nous n’avons pas vu le temps passé, il faut dire que nous l’avons surtout remonté, le temps.

Nous reprenons notre route, pour nous arrêter à nouveau à CottonWood, qui porte très bien son nom, les peupliers lâchent des millions de petits morceaux de coton dans les airs.

Nous visitons ce relais, le dernier avant Barkerville pour reposer les chevaux.

Là encore, nous nous trouvons dans un musée au milieu de bâtiments réellement de l’époque.

A midi, nous nous arrêtons vers un petit lac pour déjeuner, Guy et Marie Jo ne manquent pas une occasion pour photographier des oiseaux, Nous en prenons deux jolis également.

Dans le coin rôdent les biches, juste à côté des maisons.

Sur la route, à regarder la quantité de camions chargés de bois, on a l’impression qu’ils déplacent la forêt (pauvre forêt !)

Beaucoup de vieilles constructions typiques de ces régions reculées, jalonnent notre route.

Un dernier retour au passé  nous amène au fort Saint James

C’était un fort essentiellement organisé autour des trappeurs.

Ils venaient ici se reposer et vendre les fourrures des animaux qu’ils chassaient dans l’immensité de la forêt du grand nord.

Et quelle forêt !!! avec ses couleurs variées, on ne se lasse pas de la traverser

Et que dire du spectacle lorsqu’il est fleuri comme çà ?

Malheureusement pour tous ces trappeurs, ils n’avaient en hiver que ce poisson séché, malodorant, à se mettre sous la dent.

Notre journée se termine par une agréable surprise. La rencontre de Fanny et Philippe, deux jeunes Français de Valence. Ils ont pris une année sabbatique pour parcourir les Amériques.

Ils sont super sympas, nous avons beaucoup de choses à nous raconter comme toujours.

Le lendemain, nous commençons la route des totems dont ceux magnifiques du village de Kitwanga.

Ils sont tous des années 1800 avec des reproductions d’animaux toujours très symboliques.

Malgré cette petite église et son clocher déporté,

le désordre général qui règne ici, confirme  que nous sommes en territoire indien

Nous visitons également dans le coin, un village indien restauré avec ses totems

et ses maisons longues.

A l’intérieur, une guide de la tribu, nous explique la vie d’avant dans ces bâtiments communautaires.

Puis, nous continuons jusqu’à Prince Rupert. Bien sûr, les ours sont toujours notre fil rouge, maintenant, c’est une maman avec ses 2 petits.

Comme chez nous, les humains, il y en a toujours un plus turbulent que l’autre

Maman nous surveille de toute sa hauteur.

A Prince Rupert, nous commençons par le musée indien

Avant d’aller profiter de la fête annuelle des « natifs »

Malgré une sorte de modernisme bien compréhensible,

Nous assistons à des danses certainement très anciennes

Même les petits ont déjà leur place

Devant des spectateurs assez typiques conquis.

En tout cas, nous avons fini par fraterniser avec quelques éléments de la tribu.

Nous profitons de notre passage dans cette petite ville pour refaire des provisions et travailler sur nos sites respectifs.

Avant de repartir, nous visitons une ancienne conserverie de saumons où nous pouvons constater que les conditions de travail étaient très rudes.

La diminution des saumons sur pêchés trop longtemps a amené toutes ces conserveries de la côte pacifique à fermer.

 

 

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