du 16 au 18 juin
Assez de La Paz, passons à autre chose. Michel va mieux, nous pouvons poursuivre jusqu’ au lac Titicaca.
On nous a parlé de Copacabana, coté bolivien, parait-il que l’endroit est super, alors commençons par là.
D’abord, il faut rejoindre l’altiplano en haut de La Paz, à 4000 mètres. Et se faufiler dans les rues bondées de taxis bus
La vie grouille dans les quartiers..
Avec aussi ses gosses toujours attachants,
Ses chapeaux melon traditionnels
un Che Guevara bien présent, comme partout dans le pays.
Nous découvrons que les femmes ne se cantonnent pas aux métiers du commerce, mais font des travaux plus rudes comme cette assistante mécanique
Ou encore cette laveuse de voiture.
Et ces policières, quelle classe !!!
Enfin, à chaque instant, notre regard se pose sur un sujet captivant. Nous aimons ce genre de bouchons où nous passons des heures coincés pour le meilleurs.
Les mécanos travaillent directement dans la rue.
Après ce long divertissement et un peu de routes cassées nous enchainons à nouveau les montées à plus de 4000 avec descente à 3800 pour enfin, avoir la première vision du lac Titicaca…
C’est quand même un peu émouvant d’être ici par nos propres moyens avec le fidèle pépère.
Avant de continuer sur Copacana, il faut passer un bac assez rustique,
Tous les formats de véhicule passent par là.
Le capitaine fait ses prix à la tête du client, nous payerons 70 bolivianos pour 100 demandés. Un local donne 40…
Une fois sur place, nous constatons que la ville est mignonne, mais en aucun cas, nous ne pourrons visiter d’iles flottantes.
Nous faisons la connaissance de Josiane et Dominique. Ils sont en voyage également depuis des mois.
Nous dormons au bord du lac à coté de leur camping-car.
Le matin, Michel ne veut pas perdre de temps. Nous discutons malgré tout un bon moment avec nos voisins et deux cyclistes de l’ile sur Sorgue Laurent et Julia. Que de français rencontrés pendant ce voyage…
Encore une photo de groupe
Et nous partons pour le Pérou. Là-bas, nous sommes sûrs de voir les iles flottantes.Une fois de plus, dès que nous avons passé la frontière, tout change. Le lac Titicaca que nous avions dans la tête est maintenant.
Avec ses roseaux couvrant les berges
Où découpés, prêts à l’emploi.
Nous somme à presque 4000 mètres et les montagnes environnantes dominent malgré tout.
Malheureusement, l’aquaculture arrive sur ce lac extraordinaire.
Nous ne pouvons oublier qu’ici, commence l’histoire de la pomme de terre.
Tout au long de la route, ces femmes indiennes bichonnent leurs récoltes.
Apparemment, la saison bat son plein.
Arrivée à Puno, nous découvrons de nouveaux moyens de locomotion.
Pendant nos deux journées ici, nous n’utilisons qu’eux.
Pour camper, un hôtel accepte les camping-cars moyennant 25 US$ par nuit. Mais, à ce prix, nous avons le wifi et la douche chaude, et « propre ».
Une fois installés, nous faisons un tour en ville, mais la nuit arrive vite, il faut aller au port réserver notre visite sur l’ile d’Uros.
Depuis notre arrivée en Bolivie, beaucoup nous ont déconseillé d’aller visiter ces iles.
-Tu verras, c’est devenu un truc à touriste, rien n’est authentique, franchement, ça ne vaut pas la peine d’y aller…
Pour éviter de tomber dans ce piège, nous décidons de prendre en plus de la visite normale, une balade d’une heure, juste nous sur un bateau en roseau.
Bien sûr, le matin, nous découvrons avoir été arnaqués sur le prix. Mais franchement, avec les prix d’ici, arnaqué, signifie payer 20 € de trop. Alors, ne gâchons pas notre journée pour si peu.
Nous prenons d’abord un bateau à moteur pour aller aux iles. Manifestement, on n’est pas seuls…
Après avoir passé « le poste de contrôle »,
Nous voilà au milieu d’une grande avenue, bordée de maisons flottantes. Nous commençons à être vraiment dans le bain.
Pas le temps de rêver aux images vues à la télé, nous sommes débarqués sur une petite ile, effectivement réservée aux touristes.
On nous explique comment ils pêchent
et on nous montre une chambre.
Nous pouvons faire quelques photos avec la femme qui nous reçoit.
Avec cette même femme, nous allons poser 4 touristes vers l’ile restaurant et nous pouvons enfin aller seuls faire le tour du village sur un bateau en roseaux.
Ile pour touristes, oui, une partie certainement, mais quand on prend le temps de voir les gens travailler sur leur coin de roseaux respectif, il faut bien constater que sur ces iles une autre vie existe.
Les familles se déplacent avec leurs embarcations.
Bien sûr que les bateaux en roseau sont, de plus en plus remplacés par le plastique.
Mais dans le monde entier, c’est pareil.
Malgré tout, le savoir-faire et les artisans existent encore.
Nous passons même devant l’école.
Elle est sur des roseaux et les élèves ne sont certainement pas des comédiens.
Ces petits canaux n’amènent pas à une scène de théâtre.
Oui, la vie authentique existe bien ici, nous avons vraiment aimé.