le salvador

Cette première journée au bord du Pacifique passée, nous montons vers un autre spot de surf.

Et, après plusieurs essais infructueux, nous trouvons une place derrière une petite barrière, juste à côté de l’océan.

Nous y  restons 2 nuits, avec cette vue,

nous faisons trempette et regardons les surfeurs,

plutôt des débutants sur de petites vagues.

Mais, nous apprenons par un jeune français Basque, venu ici pour pratiquer son sport favori, que les vrais vagues n’arriverons que vers le 22 février. Son site spécialisé est formel.

Le soir, Michel va regarder un combi français nouvellement arrivé.

Contrairement à d’habitude, nous ne ferons pas ami avec ses occupants. Ils sont très peu enclins à discuter avec nous. Bon, ben…. Bon voyage quand même.

Nous n’avions pas prévu de visiter le Salvador, mais, finalement, Michel se laisse tenter par la visite d’un site appelé dans les guides, La Pompéi de l’Amérique centrale. « La Joya de Ceren »

Pour avoir visité Pompéi, il faut bien reconnaitre que les quelques vestiges, illisibles pour des néophytes comme nous, n’ont rien de comparable à la superbe et émouvante cité romaine.

Bon, on passe vite à autre chose et, juste pour voir, nous traversons la capitale avec sa réputation de tous les dangers, San Salvador.

Sur la route, nous sommes vite dans l’ambiance, avec ce bandit menotté et tenu en respect par un policier cagoulé et son gros révolver. Le tout dans la benne d’un pick up.

En ville, l’idée que nous avions était finalement assez bonne, à part les traditionnels bâtiments qui symbolisent bien la piété des mafias locales,

Les rues, ne semblent pas permettre un parfait épanouissement des populations.

Franchement, ce magasin de vêtements incite-t-il au rêve et à l’achat impulsif ? Pas sûr.

Et ce bus, on pourrait croire qu’il est garé ici en attente de réparations, et bien non, il est en service et roule belle et bien, sans vitres et sans portes.

Ce tout petit passage à la vie citadine se termine avec le camion des éboueurs, très couleur locale aussi.

Pour être juste, nous n’avons pas cherché les quartiers vantés par les guides touristiques.

Nous allons dormir à quelques kilomètres, au superbe lac de cratère « Coatepeque ».

Un restaurant nous accueille sur son parking gardé pour 10 $ la nuit. Dès 8h du soir, plus un bruit, juste le bruit de l’eau.

Ils ont eu une bonne idée pour la piscine, un planché peint en bleu, fixé entre deux eaux aux pilotis du restaurant..

Depuis cet endroit, Michel peut rejoindre le lac pour une bonne partie de natation en eau douce.

Le lendemain, nous partons en direction de la « Ruta del Flores ».

Sauf qu’aujourd’hui, notre ami GPS a envie de nous faire visiter autre chose. Il a raison, nous évoluons dans un décor très retiré avec des côtes à xxx pour cent.

Non, non, ne croyez pas, comme nous, que nous arrivons sur un nouveau revêtement,

C’est du maïs étalé pour le séchage !!!, tout çà sans avertissement et en pleine route.

Comme toujours Pépère assure le pire en première courte jusqu’au barrage de la route.

Pas de chance, c’est justement aujourd’hui qu’ils ont décidé d’inaugurer la suite de cette route. Alors du coup, c’est fermé pour les cérémonies.

Il nous faut faire demi-tour sur cette route large comme Pépère, et souvent reculer sur des centaines de mètres pour croiser les camions taxis, pleins d’invités à la cérémonie.

Nous prenons une autre route qui se transforme vite en piste, pour finalement nous permettre de nous épanouir avec 16 KM de trial sous les regards ébahis des paysans indiens.

Malheureusement, trop concentrés tous les deux, nous n’avons pas fait de photos.

Finalement, nos doutes sont levés, la piste mène bien quelque part et nous récupérons une route goudronnée. Nous pouvons continuer à une vitesse normale jusqu’au village que nous souhaitions visiter.

Pas terrible, mais, on s’en fou, ou plutôt, Michel s’en fou car il s’est bien amusé avec Pépère.

Nous finissons dans le jardin d’un petit paradis

avec, à notre disposition, onze basins d’eaux thermales transparents sur plusieurs niveaux entre 22 et 35 degrés.

Dommage que de 20h à 2H du matin, un groupe de jeunes soit venu discuter et boire à côté de nous.

Côté sécurité, pas de problème, dans ces pays, il y a toujours un ou deux gardiens pour veiller sur nous avec leur fusil à pompe.

Demain, Doreen photographiera encore ses énièmes bus, (elle est fan)

Nous achèterons nos énièmes ananas délicieux

Ou encore des légumes inconnus.

Et nous irons là-bas, au Guatemala.

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