Les tailleurs de pierres.

Après deux jours de routes, nous arrivons à Ellora.

Nous dormons sur un petit parking à 50 mètres de l’entrée pour être sur place le lendemain.

On a vraiment bien fait de venir ici. De tout temps, les humains ont soulevé des montagnes pour leurs dieux, mais ici aussi, ils ont vraiment fait très fort.

Plus de vingt temples ont été creusés dans la montagne

Ils ont creusé du haut vers le bas, Ici la dernière construction inachevée le confirme.

Comment imaginer qu’ils aient pu faire ça avec les outils de l’époque…

Si si tout ça est bien creusé à la main.

On ne peut même pas l’imaginer fait avec des burins pneumatiques

Après ce choc visuel, nous visitons d’autres temples, tous creusés dans la roche.

Doreen caresse le ventre de Bouddha, paraît il que ça porte bonheur.

Ici, c’est le réfectoire

Nous sommes surpris par ces deux personnages figés dans un bisous plein d’amour.

Il semble que tout ce complexe ait été construit creusé entre 300 avant J.-C. et 600 après J.-C.

Les trois religions sont représentées, Hindouisme, Bouddhisme et Jaïn.

Après la visite, nous partons à environ 100 kilomètres, pour le deuxième site du même genre.

Celui d’ Argenta, cette fois réalisé dans un méandre de la rivière.

Malgré notre insistance nous n’avons pas été autorisés à dormir au point de vue alors, nous reprenons la route de nuit pour aller sur le parking d’un hôtel du gouvernement 25 kilomètres plus bas.

Nous sommes très bien accueillis et resterons deux nuits

Un bus obligatoire nous emmène jusqu’au site puis la visite commence dans ce four chauffé à blanc par le soleil.

Non, on ne va quand même pas utiliser cette chaise à porteur mise à disposition des visiteurs fatigués

Heureusement, nous passons beaucoup de temps au frais sous terre, pour admirer ces monastères.

La grande différence avec Ellora, ce sont les peintures beaucoup mieux conservées.

Une fois le travail terminé, il leur a fallu enduire entièrement les murs et les plafonds afin d’effectuer

les fresques. Bon, ne cherchons pas comment ils ont fait tout ça, c’est très beau et c’est l’essentiel.

Autour de ces bouddhas ou Shiva,

des salles étaient également creusées pour que les moines puissent faire leur méditation, et bien encore aujourd’hui certain fidèles viennent ici pour méditer.

Pour nous, il est compliqué d’en dire plus, mais ce petit album en dit long sur le travail accompli ici.

Nous finissons la visite avec un couple de français Aline et son mari. Ils sont expatriés en Inde depuis quelques années. Peut-être les reverrons nous un jour en France.

La tête pleine de questions sur ce travail phénoménal nous retournons seuls à notre bivouac.

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