Mayas d’hier et d’aujourd’hui

Après avoir largement profité des Caraïbes, nous reprenons notre montée vers le Nord par la route des Mayas.

Notre première visite est pour Ek Balam, petit site assez peu visité.

Pour être au plus près du site, nous dormons sur la place du village du même nom.

C’est un petit village très paisible habité par des Mayas d’aujourd’hui. Certains ne parlent que le maya.

Nous sommes en droit de penser que les mayas contemporains des cités avaient les mêmes habitations.

Les femmes étaient certainement déjà petites et rondes.

Et le tissage était déjà l’une de leurs activités importantes.

Le lendemain, à l’entrée, Doreen et cet indien (d’aujourd’hui) se font un selfie.

Nous faisons la connaissance de deux touristes français, avec qui nous partons pour la visite.

Des pierres, des pierres, ça pourrait paraitre lassant, mais, si l’on essaie de s’imaginer les Mayas d’autrefois dans ces lieux, le temps passe toujours trop vite.

Et puis, chaque visite nous permet d’entretenir notre forme.

Surtout qu’après, nous avons piscine au cenote du site.

nous nageons avec les poissons chats

On oublie, pour l’occasion, que ces cenotes étaient utilisés pour faire des sacrifices humains aux dieux des ténèbres.

Les arbres du haut font tous les efforts nécessaires pour puiser l’eau

Deux ou trois heures plus tard, Nous avons bien mérité une boisson fraiche dans Pépère.

Après cette belle journée, nous filons dormir en pleine nature, a Las Coloradas où, sur des kilomètres, d’immenses marais salants

Abritent des colonies de flamands roses. Nous restons seuls avec eux jusqu’au matin.

Ils sont particulièrement colorés.

De la neige ici ?

Non, du sel bien sûr.

Notre route des mayas se poursuit en direction de Chichen Itza, l’un des sites majeurs. Nous croisons un couple de cyclistes. Après un coucou d’usage, chacun s’arrête pour discuter.

Là, nous restons bouche bée. Ce sont deux français partis il y a dix mois. C’est banal…Mais ce qui ne l’est pas, c’est qu’ils avaient un bébé de 10 mois avec eux… Maintenant il en a 18 et reste très sagement dans sa petite remorque à une roue tiré par son père…

Nous passons une petite demi-heure à nous raconter nos histoires puis, Axel et Olivier repartent avec leur petit.

Le soir, nous dormons dans une petite clairière, cachés par des arbres à 1 km de l’entrée de Chichen Itza. Pas très rassurés, nous fermons tout du mieux possible et dormons, malgré tout, comme des bébés.

Nous voilà donc à Chichen Itza.

Nous entrons sur le site dès l’ouverture car le site est vite envahi par les touristes venus en car.

Assez vite nous arrivons vers la grande pyramide de Kukulcan. Elle est incroyablement belle. C’est louche !.

Mais en la contournant, nous constatons que lors de sa restauration, ils ont eu la bonne idée de faire une face à moitié rénovée et l’autre brut.

Plus à gauche, nous arrivons au jeu de balle.

Nous en avions déjà vu quelques un, mais celui-ci est grandiose.

Sur cet immense terrain, 2 équipes de 14 joueurs s’affrontaient avec comme objectif de faire passer une balle en latex dans ces petits anneaux. 1 de chaque côté.

Attention, pour jouer, ils devaient utiliser exclusivement les hanches et les épaules.

Ce jeu était terrible car, le chef ou l’équipe perdant étaient « sacrifiés » en fin de partie.

On a du mal à croire cette version des historiens mais pour nous convertir à cette triste idée, ils s’appuient sur les corps sans têtes et les alignements de crânes sculptés sur les parements.

C’est à ce sujet, le premier site où nous voyons autant de décors en relief.

Ici, ce sont des Mayas d’aujourd’hui… Nous trouvons que leurs conditions de travail sont vraiment dures avec cette chaleur pour peu d’acheteurs.

Maintenant, nous arrivons devants le temple des guerriers.

Dit le temple des 1000 colonnes

Avec sa statue atypique pour les mayas. Peut-être d’influence Toltèque…

En regardant ces constructions, il ne faut pas oublier que les mayas n’avaient pas de chevaux et n’avaient pas non plus inventé la roue.

Par contre, ils avaient de grandes connaissances en astronomie. Pour étudier le mouvement du soleil, de la lune et des étoiles, ils avaient même construit cet observatoire circulaire.

Nous avons d’ailleurs retrouvé une photo (d’époque) qui montre à quoi pouvaient ressembler ces constructions avec leurs finitions.

Tout au fond du site, la partie la plus artistique. C’étaient en quelque sorte les beaux-arts. Les bâtiments sont tous très décorés de sculptures.

Pendant la visite, Michel ne sait pas trop pourquoi, mais il manque quelque chose… ah oui, il est impossible de monter sur les bâtiments et de rentrer dedans. Il est ainsi plus compliqué d’imaginer la vie des mayas ou d’avoir une vue d’ensemble.

Nous finissons par le cenote sacré ; sacré peut-être, mais pas très appétissant.

Celui où nous allons nous baigner est beaucoup plus sympa.

Même Doreen oublie ses appréhensions et va nager sous les stalactites dans la pénombre avec plus de 20 mètres d’eau sous elle.

Encore 250 km et nous arrivons à Campeche de nuit. Nous dormons sur un parking faute d’avoir trouvé mieux. Le tour du monde, c’est aussi ça.

Campeche est une ville classée au patrimoine mondial suite à sa rénovation. Il est vrai que les rues sont magnifiques

Sauf quelques-unes.

Il reste encore une bonne partie des murailles dressées par les espagnols pour faire face à la piraterie.

Et surprise, la police municipale circule en Renault électrique.

Pour les touristes, c’est moins moderne.

Allez, on n’avance pas !!!.

Palenque, notre prochaine visite est encore à 360 km. Nous ne les ferons pas dans la journée et sommes contraints de passer la nuit sur le parking d’une station d’essence. (on déteste…)

Le lendemain, nous voilà enfin à notre dernière étape maya, le site de Palenque. Contrairement à Chichen Itza, nous sommes complètement libres pour la visite de nombreux monuments.

Michel escalade tout ce qu’il peut

Doreen papote et fait des photos avec les très jeunes vendeuses.

Dès le début, nous entrons dans le tombeau d’une reine. Là au moins, on se prend pour des explorateurs.

La grande pyramide est celle où, en 1952 a été découvert le sarcophage du roi Pakal. Il est toujours dedans, (le sarcophage, pas le roi) mais pour préserver les galeries, les accès sont fermés. Dommage, mais nous verrons une reproduction au musée du site.

Passons maintenant au palais,

Là encore, nous avons l’image de ce que c’était à l’époque Maya.

Quel plaisir de se promener à l’intérieur de ce palais

 

En tout cas, avec Tikal, ce site est celui qui a le plus d’âme. Peut-être à cause de la forêt tout autour.

Cette forêt qui a tout bousculé et recouvert. Ici, c’est un temple pas encore dégagé.

Aujourd’hui, même pas dix pour cent du site ont été fouillés. Effectivement, nous découvrons derrière des panneaux d’interdiction de circuler, des monuments en cours de fouilles.

« Maman, quand je serais grand, je veux être archéologue… »

La visite se termine par le musée où sont exposées une partie des pièces trouvées sur le site

et surtout la reproduction du sarcophage encore en place dans la pyramide.

Et une fois au camping, dans cette forêt tropicale grouillante de vie, Doreen utilise ses très bons yeux et notre zoom de 400 pour traquer les toucans

Perroquets

Et piverts

Maintenant qu’on a trouvé un bon coin, repos pour quelques jours…

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