Notre ami Tilak

Après une belle journée pour revenir du Mustang nous demandons à un népalais un tuyau pour la nuit. Bien que nous soyons très fatigués, il réussit à nous convaincre d’aller à Dhampus.

Il n’y a que 25 kilomètres, mais la piste est encore une fois abominable. A deux doigts de renoncer, nous voyons une voiture en sens inverse, c’est donc que nous pouvons y aller aussi.

Et, effectivement, nous arrivons dans un joli village de montagne. Avec un espace pour notre Pépère.

Après avoir bien profité de la nuit au calme, nous allons visiter ce petit joyau de l’Himalaya.

On entre par une rue pavée (sans trous )

Assez incroyable de propreté, ce village a même des poubelles publiques

Les constructions avec des pierres régulières et des toits en lauze sont magnifiques

Nous nous imposons parfois chez les gens, Ils sont toujours aussi accueillants

Puis, sur le chemin, nous rencontrons Tilak en plein travail.

Avec lui, nous n’avons pas besoin de nous imposer, avant même d’avoir levé la tête, il nous invite à le suivre chez lui. « C’est juste à côté » dit il

Juste à côté, pas vraiment, et dans ce pays, il faut se coltiner les chemins abrupts et les escaliers

Il faut dire que ce paysan est aussi sherpa. La fatigue, il ne connaît pas. Très vite, il nous emmène dans sa propriété. Il la loue pour cultiver des kiwis.

Il est intarissable sur sa passion du Kiwi.

Doreen essaie bien de l’aider

mais il vaut mieux laisser le travail à ses ouvrières.

Il les bichonne bien et surtout leur sert un repas de riz séché qu’elles avalent en deux temps trois mouvements.

Il bichonne aussi ses buffles. Ils sont très câlins mais c’est dommage de les voir attachés comme ça toute la journée. Il ne peut pas les lâcher en période de pousse de ses Kiwis.

Quand on lui demande s’il fait beaucoup de miel avec ses ruches rudimentaires pendues sous le toit, il n’a pas l’air de s’en préoccuper car pour lui, ses abeilles sont avant tout des pollinisateurs pour ses Kiwis

Ce soir, nous nous payons le restaurant, Nous avons choisi un poulet dans la ferme (le pauvre) et ils nous l’ont cuisiné à leur manière. Découpé à la hache en tout petits bouts, os compris servi avec une sauce au curry et piments.

Bien sûr, pour le soir, ça fait un peu trop alors Doreen met les restes dans un tupperware, ça fera le repas de demain, super…

Le lendemain, puisque la brume nous cache les montagnes, nous restons un peu dans Pépère pour trier les photos. Pour les Népalais, c’est la nouvelle année. Bien trop isolé pour participer à quelque fête qu’il soit, Tilak nous invite à partage un repas chez lui. C’est plus que simple dans sa belle maison où tout confort semble proscrit à l’intérieur.

Ce sera bœuf pour tout le monde

sauf pour Michel qui aura des œufs cuisinés à la népalaise.

Malgré tout, ce soir c’est fête alors Tilak et son aide s’accordent un peu (beaucoup) de ce qu’ils appellent du vin. Nous, ne ferons que prendre un petit verre de ce breuvage aussi bizarre que mauvais.

La soirée était très sympa et le matin Tilak vient faire la visite de Pépère

Et, très fier de ses nouvelles compétences, il fait la visite guidée à deux amis de passages.

Nous restons finalement 3 nuits ici et le lendemain, nous reprenons la descente sur Pokhora. Très vite Doreen repère un robinet d’eau. L’installation est vite faite

Pépère englouti 106 litres d’eau bien fraîche des montagnes. Il était temps avec notre réserve de 120 litres.

Ce point d’eau est destiné à un groupe de 3 maisons. Dans l’une, une des femmes est toute fière de nous montrer comment elle fait l’horrible boisson alcoolisée que nous avons bue hier.

Nous laissons tout le monde à ses tâches respectives et reprenons la route (le chemin) 100 mètres plus loin, nous croisons Jean Philippe qui voyage seul avec son van. Bien sûr on s’arrête pour discuter.

Pour prendre on ne sait quoi, Michel monte dans la cellule. Merde… Plus d’électricité dans la cellule. C’est un coup dur.

Vérification de la batterie, Bonne

C’est le chargeur des panneaux solaires qui ne fonctionne plus. Il faudra faire uniquement avec la charge du moteur. Bon, on doit rouler pas mal alors on verra ça en arrivant à Katmandou.

Nous laissons Jean Philippe et reprenons la direction de la réserve de Chitwan en espérant voir des tigres. Avant d’avoir rejoint la route principale, nous nous arrêtons pour saluer une famille au travail des champs. Ils ont l’air heureux.

Puis cette dame, tout aussi heureuse.

Ils font tous du bon boulot pour avoir leurs champs en terrasses aussi beaux.

Nous arrivons enfin au bout de ces 10 km de piste et récupérons le goudron.

Pas pour longtemps malheureusement.

La journée a été terrible sur les routes du Népal.

Après une nuit très calme en surplomb de très belles gorges, nous allons à Bandapur, village en altitude réputé pour son calme.

Oui, le village est sympa, mais un peu trop touristique.

Nous passons un moment d’authenticité réel avec ces femmes en plein chants religieux accompagnés par des clochettes et des petits tambourins. Peut être est ce un club de femmes qui aiment se réunir pour chanter.

Elles demandent qu’on se joigne à elles, ce que nous faisons avec plaisir. Elles étaient également ravies que des étrangers comme nous, aient donné un peu d’importance à leur petite cérémonie entre amies.

Plus loin, ces gamines se lavent les pieds avec soin dans la rue.

Michel, s’impose sur la photo de ce groupe de femme en balade.

En tout cas, les gens qui habitent ici ne sont pas grands.

Parfois, l’intérieur des maisons est très coloré mais un peu beaucoup déformé.

Et comme souvent dans nos visites, un mariage se tient ici.

Les hommes toujours un peu à l’écart.

Finalement, on a passé une bonne journée et retournons vers nos gorges pour une nouvelle nuit . Cette fois, nous prenons un chemin de cailloux pour aller jusqu’à l’eau

Un groupe d’amis est sur place pour 2 jours de pêche.

Là, on est relax.

Ils regardent avec surprise cette drôle de maison sur roues s’extraire du chemin.

Le lendemain, nous faisons notre dernière étape pour Chitwan. Pour une fois, ça roule plutôt bien.

Mais une fois sur place, nous ne sommes pas très convaincus que nous puissions voir des tigres avec une agence. Alors, nous rejoignons une piste autorisée qui traverse la réserve pour aller aux villages de l’autre côté. Nous devons nous enregistrer à un contrôle juste avant l’entrée. Deux jeunes femmes essayent de nous garder sous des prétextes bizarres. Doreen rigole bien car elle a l’impression qu’elle drague Michel.

La piste est assez fréquentée, c’est normal car les habitants de l’autre côté sont très isolés et cette piste est la seule qui les relie au reste du Népal.

Et bien finalement, on a vraiment adoré ces villages isolés, nous voyons des choses différentes.

Ils font parfois western

Ou africain.

Par contre, Les cultures du riz font très asiatiques

.

Une aire de sport d’école nous accueille pour la nuit.

Puis, nous traversons dans l’autre sens la réserve. Nous n’avons pas le droit d’emprunter d’autres pistes que la principale mais c’est plus fort que lui, Michel entre dans la réserve avec Pépère par une petite piste.

Rien, nous ne voyons rien. Alors quand nous voyons un mirador d’observation en bordure du chemin. Nous nous arrêtons pour discuter avec les personnes qui sont dessus. Ils confirment n’avoir rien vu, mais disent que c’est normal à ces heures.

On discute, on sympathise un peu et finalement, le responsable découvre que nous sommes ici sans permis. Les voitures non officielles ne sont pas autorisées mais ils pensaient que nous étions des officiels invités.

Non, faites vite demi tour, on devrait vous emmener au poste, mais vous êtes sympa alors on ne verbalise pas.

En tout cas, ils nous ont dit que les observations de tigres sont possibles avant 7h du matin et après 17h. Pour info, l’agence que nous avions vue hier nous proposait un petit safari de 9h à 17h. Gagné !!! pile poil aux heures où on ne pouvait rien voir.

Du coup, nous décidons d’aller directement à Katmandou.

Juste après la réserve, la, vie reprend ses droits avec encore un mariage.

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