A la frontière du Yémen

L’an dernier, la chaleur nous avait interdit le sud d’Oman, alors nous profitons de « l’hiver »

pour descendre le Sultanat jusqu’à la frontière du Yémen.

Avant de prendre la route, nous discutons un moment avec un couple de hollandais.

Eux sont admiratifs de notre façon de voyager avec notre Pépère, tandis que nous sommes fascinés de les voir dans ce pays montagneux ou désertique, avec leurs vélos et leur matériel.

Notre première étape nous emmené à Nizwa . Nous l’avions déjà visité l’an dernier.

Nous voulions visiter le marché aux animaux, mais nous savions qu’il commençait à 6h mais pas qu’il se terminait à 10h…

Pas de soucis, nous refaisons la visite avec plaisir, surtout que la ville est plus animée cette année. Avec ici, des enfants qui jouent à un jeu inconnu pour nous

là, une démonstration de cuisson d’une chèvre dans un four creusé dans la terre . La viande est partagée, Doreen en prend une portion.

Passage au marché où l’on retrouve surtout des pâtisseries typiques

mêlant le très ancien avec le moderne kitch.

Enfin, du haut de la tour nous pouvons assister à une jolie scène de la vie à Nizwa.

Il y a quelques mois, un nouveau musée a été inauguré. Il a été construit pour évoquer toutes les époques du Sultanat. La construction très moderne est complètement démesurée.

Mais à l’intérieur, assez peu de pièces historiques et beaucoup de lecture sous des photos

Bon, maintenant il va falloir s’attaquer aux 1000 km de désert qui nous séparent de Salalah

c’est tout droit

il y en a même qui ont du s’endormir en route.

Les aires d’autoroute sont dédiées à la prière.

Les éternels dromadaires du désert rompent la monotonie

Le premier soir , on ne change rien, un bivouac « dans le désert »

Et, après deux grosses journées nous arrivons à Salalah, la dernière grande ville avant le Yémen.

Sur la plage, les pêcheurs arrivent avec leur cortège de mouettes

Nous avons bien mérité une nuit à la plage, mais pas trop près de l’eau quand même.

Ici, on sera bien.

Nous les avions déjà rencontrés à Nizwa, mais voilà que Ruben et Renée sont pour la nuit pas loin de nous. Ils sont partis pour un an avec leurs deux garçons pour l’Indonésie aller et retour.

Tout ça avec une remorque, une tente de toit et une tente au sol. (fait bon être jeune)

le lendemain, passage au souk où deux vendeuses interpellent Michel d’une manière assez inattendue dans ce pays musulman.

Nous continuons vers le Yémen ou la côte est plus montagneuse.

Étonnant, nous retrouvons un personnage, trop bien connu, sculpté par le temps dans le rocher.

Michel voulait faire juste un petit passage au Yémen pour voir la population mais, la frontière est fermée aux touristes par les douaniers d’Oman.

Nous faisons l’heureuse rencontre de Pétra, une allemande et de son français Xavier auprès de qui nous apprenons beaucoup sur les pays à traverser jusqu’en Inde.

La curiosité du site est l’apparition de geyser, ou plutôt de jet d’eau occasionnés par la pression des vagues dans une petite grotte en dessous.

Sur la plage Doreen fait la connaissance de 2 Soudanaises et discute un grand moment.

Nous restons un deuxième soir sur cette plage, mais pas seul. Un jeune tchèque en voyage se joint à nous, Son anglais est très bon alors Doreen en profite.

Retour à Salalah, nous faisons de l’eau un peu plus loin, Michel a du mal avec ses raccords

Et, dès que ce dromadaire nous laisse passer

Nous faisons une petite visite d’un site qui ne nous parle pas vraiment.

Et avant de continuer notre longue route, il est temps de faire la vidange, le graissage et de faire nettoyer le préfiltre de Pépère bouché depuis notre arrivée.

Un ouvrier pakistanais prend en charge Pépère et fait du très bon travail. Tout y passe.

Coût de l’opération, pour 12 litres d’huile, nettoyage du préfiltre graissage et le travail, 59 €…

Et comme les tourdumondistes sont une vraie communauté. Notre amie Claude, actuellement en Arabie Saoudite, connaît où chacun de nous se trouve. Elle prévient Any et Jean pierre que nous ne sommes pas loin d’eux à Salalah.

Nous faisons connaissance et bivouaquons côte à côte pour la nuit.

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