27-28 mars
A 8h 30, comme convenu, notre mécano est là avec son ouvrier. Nous pourrons peut être partir aujourd’hui.
En effet, pendant que les femmes partent faire quelques emplettes en ville,
la réparation de Pépère commence.
Après avoir enlevé le bouchon de vidange, le chef décide d’aller en chercher un autre. Soit disant qu’il fuit… Michel n’est pas convaincu, vu la soudaineté et l’ampleur de la fuite.
Une fois, le bouchon remis, le jeune fait signe à Michel.
-regarde !
Et il nous fait constater que tous les boulons sont desserrés.
Avant hier, nous avons projeté deux fois Pépère dans les airs avec à chaque fois un retour au sol très violant. Peut être que çà vient de là? Il faudra bien surveiller dans les jours à venir.
Concernant, la consommation de gasoil, c’était plutôt une erreur de calcul de Michel… Tout est donc rentré dans l’ordre.
Pour ne pas perdre de temps, André en a profité pour changer ses disques et plaquettes arrières.
Et là, il en avait vraiment besoin…
Maintenant, confiants dans nos véhicules, nous pouvons aller en direction de la fameuse plage blanche dont on nous a souvent parlé.
En bas de cette petite piste
nous décidons d’aller voir l’arc de Legzira.
Une arche naturelle en bord de plage. Elle est assez majestueuse, mais, il est dommage que le mauvais temps gâche un peu les photos.
Les photographes cherchent le meilleur angle.
Comme il est tard, nous dormirons sur le petit parking (pour 1.8€ les 24h)
Avant la nuit, Michel regarde, émerveillé, un parapentiste voler en dessus de nous. La portance est minimum, alors que tous ses collègues sont au sol depuis un bon moment, lui, communie avec l’air. C’est superbe.
Le petit restau de la plage nous amène un poulet légumes dans Pépère. Cette journée de froid et de pluie se termine. Demain, parait-il que c’est pareil…
En effet, il ne fait toujours pas beau, nous partons sous la pluie
vers midi, après 17 km de piste, nous arrivons au fort Bou Jerif, ancien fort français. Il faisait face aux espagnols, encore chez eux de l’autre coté de l’oued.
Pépère et son compère garés, nous mangeons un morceau.
Puis, c’est enfin la dernière étape de ces deux jours, LA PLAGE BLANCHE .
On nous avait dit qu’il y avait plein de camping-car. Nous sommes les seuls…
On nous avait dit que c’était superbe. C’est plus que banal…
En plus, un vent froid nous accueille, il faut être bien habillé.
la mer est plus qu’agitée, les pêcheurs se mouillent.
Seuls les oiseaux semblent y trouver leur compte.
Avec un cadrage serré, on arrive à trouver une photo qui pourrait faire croire que l’endroit est merveilleux.
Peut être , si André avait son 4X4, aurions nous pu aller plus loin, mais, on en restera là et demain, nous repartirons, un peu moins bête, nous avons été à la plage blanche…