Rencontres.

Du 28 mars au 2 avril

Les pleins faits, nous partons en direction du Chili où nous arrivons vers midi.

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Après la frontière, la piste est dure. Deux cyclistes complètement épuisés, nous demandent de les prendre avec Pépère pour une trentaine de kilomètres. Deux vélos plus deux personnes avec leur barda de « tourdumondiste », c’est pas jouable. Ils devront trouver quelqu’un d’autre.

Nous continuons sur la piste, seuls, au milieu des oies sauvages

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et des Flamants roses

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Puis nous arrivons à Porvenir.

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Il n’est peut-être pas trop tard pour attraper le ferry et traverser le détroit de Magellan !

Si, exceptionnellement, aujourd’hui, il part à 14h, nous devrons attendre celui de demain soir à 19h.

Nous passons la nuit dans cette ville du bout du monde où, on se demande bien de quoi vivent les gens.

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En tout cas, c’est très calme et ce matin, nous trouvons un wifi disponible dans la rue. Nous en profitons deux bonnes heures.

Arrivés pour prendre le ferry, nous retrouvons nos deux cyclistes épuisés de la veille, Katarina et Hans. Ils sont en voyage depuis plus d’un an et ont encore plusieurs années de prévues.

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Sur la photo, ils ont l’air bien, hier c’était pas du tout les mêmes têtes…

Au moment du chargement, deux marins, dont une fille, discutent de Pépère, nous les prenons en photo.

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Pour le moment, nous sommes encore dans le port, les passagères ont encore le sourire.

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Ce ne sera plus vraiment le cas dans un moment… Michel qui ne craint pas, regarde Pépère négocier les mouvements du bateau. Ça bouge pas mal…

Après plus de 2 heures de traversée, nous arrivons à Punta Aréna.

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Seul problème, c’est qu’il fait nuit et dans une ville inconnue, il est toujours difficile de trouver un emplacement sécurisé.

Alors que nous cherchons depuis un moment, sur un chemin, une voiture s’arrête devant nous. L’homme descend et nous fait signe de nous arrêter…

Soit c’est un bandit, soit quelqu’un qui veut savoir ce que l’on fait ici.

Arrivés devant lui, il nous demande ce que l’on cherche.

-juste un endroit plat pour dormir cette nuit.

Il réfléchit 3 secondes et :

-Venez à ma maison, le terrain est plat.

Nous le suivons 1 kilomètre et nous voilà dans son jardin.

-vous voulez prendre une douche?

-non merci, nous avons ce qu’il faut.

-si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas.

Nous discutons un moment avec son fils et sa femme et chacun rentre chez soi (si l’on peut dire.)

Nous sommes sur une colline avec vue sur le canal de Magellan.

Après une nuit bien en sécurité, nous sentons qu’ils font tout pour ne pas faire de bruit.

Un cheval vient brouter la pelouse.

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Michel sort dire bonjour, quelle vue !!!

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Jimmy lui fait faire un tour de la maison.

-C’est moi qui ai tout fait.

Et il peut être fier.

Les femmes arrivent, nous pouvons faire la photo souvenir.

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Echange de mails et franchement, des rencontres pareilles, c’est toujours aussi étonnant.

Avant de partir Jimmy nous cherche l’adresse de Toyota. Son air n’est pas très rassurant. Il ne semble pas avoir une grande confiance en eux.

Nous constatons vite que ses craintes étaient fondées et nous ne leur confierons pas Pépère. Il devra encore attendre. Depuis le début de notre tour du monde, c’est le premier Toyota indigne de ce logo.

Devant un centre commercial, nous retrouvons Jonathan, déjà croisé à Valdès.

Il voyage aussi vite que nous, en stop avec ses sacs à dos. Au même moment, deux militaires passent par là.

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Finalement, nous invitons Jonathan à prendre un verre qui se transforme en repas pendant lequel, nous prenons la décision de le prendre avec nous demain pour aller au parc « Torres del Paine ».

En attendant, ce soir nous allons tous à l’auberge qu’il a découverte hier.

Repas dans la cuisine mise à notre disposition.

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Nous rencontrons dans cette auberge, une femme qui travaille pour un ministère. Elle est en mission ici et parle parfaitement français. En quelques minutes elle nous dit se sentir redevable envers la France qui l’a accueillie pendant la période de répression et immédiatement nous donne son adresse pour aller la voir dans la région de Santiago quand nous y serons.

C’est notre première nuit dans un grand lit depuis Montevideo.

Demain, nous partons (avec Jonathan bien sûr) pour Torres del Paine

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