L’an dernier, nous avions jeté l’éponge après le salar d’Uyuni, malgré notre volonté d’aller dans le sud Lipez, le froid et les pistes dangereuse pour Pépère nous en ont dissuadés.
Alors, cette année il fait moins froid et entrons par le Chili. Nous ne ferons que 250 km dans le parc et ce sont les plus jolis.
Coté problèmes d’altitudes, avec des infusions de coca et 1 à 2 diamox par jour, tout devrait bien se passer, car nous allons rester 3 jours entre 4200 et 4900 m.
Avant cela, nous devons remonter nos 35 km de lave jusqu’à 4800 mètres. Nous nous arrêtons 2fois pour refroidir le moteur. Tu parles, s’il chauffe, nous sommes obligés de monter en 2iem et parfois en 1 ière.…
Nous arrivons à la douane Bolivienne juste avant la nuit. Le douanier vient nous voir pour nous prévenir que les nuits sont froides.
Effectivement, le matin, il ne fait que 5 dans Pépère, mais devant ces courageux retraités français, rencontrés au poste avec leurs vélos, nous ne nous plaindrons pas.
On nous avait prévenus, effectivement, la poussière va nous tenir compagnie…
Juste avant le grand bain, il faut faire les formalités de Pépère et payer l’entrée du parc. Michel discute avec les douaniers.
Nous avons bien failli perdre notre Pépère car le préposé aux importations avait inscrit sortie et non entrée sur le document.
Et voilà, les volcans et les laguna vont défiler, on commence par la verdé.
Puis les paysages fantastiques façonnés par les volcans
Agréable surprise lors d’une petite halte, nous tombons sur nos amis Babette et Jean Jacques rencontrés l’an dernier vers l’Aconcagua.
Ils ont choisi un tour operator avec 4X4 pour visiter cette incontournable région. Ils n’auront pas cette fois à nous réconforter avec leur bonne soupe, mais quelques km plus loin Jean Jacques nous film avec un grand sourire alors que son « très confortable » 4X4 nous double sur une portion à la limite du praticable pour Pépère.
Allez, c’est reparti pour le plaisir des yeux. Nous en oublions, « enfin presque » nos dos fracassés et les suspensions de Pépère.
Les pistes, c’est un peu comme en Mongolie, pour éviter les trop grosses tôles ondulées, chacun crée sa piste, qui de toute façon devient rapidement du même acabit.
Ce soir, nous dormons a la laguna Colorado, toujours bien isolés, quel pied !!!
Pour ce dernier jour dans le Lipez, nous décidons de faire une grande boucle où nous ne verrons pas un 4X4 de la journée. Parfois la piste devient un peu étroite.
Doreen n’aime pas trop, mais encore une fois, les images balayent le reste.
Tien, un cimetière…Pour enterrer qui ?
Incroyable, 2 km plus loin à 4400 m, un village, tout est sec sauf bien sur le terrain de foot…
Le village, pour être sec, il est sec, les habitants font soigneusement en sorte de ne pas être vus. Bon, c’est dommage, mais ils sont chez eux.
Encore une ferme isolée, là on a même eu droit à un signe de la main, Mais de quoi vivent-ils dans ce coin aride et perdu ?
Plus loin leurs lamas paissent tranquillement dans le lit d’un petit cours d’eau. Michel s’est arrêté pour gouter. L’eau n’est pas salée malgré l’environnement bourré de lacs salés.
A cet endroit, nous avons bien cru être contraints de faire un demi-tour. Nous sommes remontés à plus de 4700 m avec une pente incroyable, en 1iere courte, pépère refuse le combat 100 mètres avant le col. Une pose refroidissement de 15mn et nous arrivons au sommet.
Puis c’est la descente sur une autre lagune où nous pouvons approcher les flamants roses dans une forte odeur de crevettes.
Voila, la journée se termine par quelques photos
Et nous arrivons en surplomb de la laguna verdé où nous passerons la nuit, toujours seuls bien sur.