sur la route 66

Pour Michel et les gens de sa génération, la route 66 est un mythe que nous ne pouvons occulter.
Doreen était bien plus indifférente à ce phénomène, mais elle y a vite pris gout.
Il est vrai que quand vous arrivez à William, vous découvrez un autre monde.


Devant, le premier magasin de souvenirs met le paquet, avec ses belles voitures, pour arrêter les clients, Michel en profite pour acheter une plaque de la route 66. Elle sera détournée de son usage de vénération pour réparer la cellule qui se décolle par endroits.


A l’intérieur, tout est kitch, mais vraiment sympa


Les artisans ne sont pas là par hasard, mais bien par amour de la route et des traditions.


En tout cas, ici, nous mangeons notre première bonne pizza, une vrai italienne…


Nous profitons de la vitrine du restaurant pour faire un selfie un peu différent.


Le commerce marche à fond et tous les campings sont pleins. Mais comme souvent aux Etats Unis, on nous donne encore un bois où il est possible de rester camper plusieurs jours sans frais.


Nous y passons deux nuits, incognito avec nos tenues locales.


Grand prix F1 du Canada oblige, nous restons une bonne partie du dimanche sur le parking du centre d’information touristique. Michel les yeux rivés sur le canal+ de sa tablette et Doreen dans les magasins alentours.
Le lendemain, nous continuons la fameuse route qui, cette fois passe par Seligman, un village rue complètement paumé
où les restes du passé,


maintenus artificiellement, comme ces stations-services,


laissent penser a une fin prochaine inéluctable.


Heureusement, les commerçants peuvent encore compter sur les motards pour les faire vivre « petitement »


Il est vrai qu’ils viennent de loin pour vivre ce rêve en Harley Davidson dans les grands espaces de l’ouest américains. Nous avons même rencontré un couple de français.
Nous prenons un dernier breuvage local


Et laissons ce sympathique village

malheureusement sur le déclin

pour reprendre la direction de Las Vegas. Nous dormons en route à Kingman où, pour la première fois, un policier vient nous demander de quitter les lieux. Tout ça le matin assez tard et avec beaucoup d’amabilité.
Ce premier incident bien vite résolu, nous continuons notre route. Elle longe la voie ferrée où circulent d’interminables trains dont chaque wagon porte deux conteneurs l’un sur l’autre.


Voilà maintenant le barrage Hoover.


C’est certainement une merveille technologique, mais sans eau, ses immenses filtres, normalement immergés, n’auront bientôt plus rien à distribuer pour faire fonctionner les turbines.


Juste pour mesurer la catastrophe écologique en cours, nous avons photographié un petit hydravion en cours de décollage sur le lac. La zone blanche correspond au déficit d’eau actuel.


Le pire est que cette réserve d’eau, nécessaire à la vie, alimente Las Vegas et toute la Californie.
Nous terminons notre route vers Las Vegas


et passons devant la tour scandale de Trump


avant de rejoindre le camping Oasis, rempli de caravanes et camping-cars démesurées.


Nous y restons deux jours pour organiser le stockage de Pépère et l’achat de nos billets d’avions.
Puis, malgré la piscine à notre disposition,


la chaleur insupportable entre 40 et 50 degrés nous pousse à retourner en altitude voir de nouveaux parcs en attendant notre retour en France dans 15 jours.

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