Ça caille !!!

Après notre agréable séjour sur la route du blues, nous prenons la direction de San Francisco, environ 3000 Km plus loin.

Pour éviter de traverser des zones que nous connaissons, nous passons un peu plus au nord. Nous comprenons vite que nos compagnons de route seront le froid et le vent de face…

Tout commence par le Kansas où les garages Ford ont de drôles d’enseignes… La pression est mise sur le client. « Si t’achètes pas une Ford, fais gaffe à toi ! »

Pour les bivouacs, nous trouvons toujours un coin sympa.

Dès notre arrivée autour de Kansas City, l’ambiance s’installe

Une pluie de glace, aussi soudaine que sévère, nous tombe dessus

Les essuies glace n’assurent plus

Michel doit régulièrement casser la glace  pour les libérer et apercevoir la route.

Pépère s’alourdit de minute en minute

Déjà qu’il n’est pas très équilibré, avec ce surpoids, il ne faut pas faire d’erreur. Michel assure, eux, beaucoup moins.

Le soir, la chaleur de Pépère est la bienvenue, car dehors, ça caille…

Et le matin, nos super écoulements sont bouchés.

Les jours suivants, nous devons affronter un vent de face de plus de 4o miles/h soit environ 60 km/h.

Nous traversons ainsi l’Arkansas, le Missouri et les grandes plaines du Kansas. Ici, l’agriculteur ajoute à ses revenus céréaliers

quelques pétrodollars. Pratiquement tous les champs cultivés, ont des puis de pétrole en plus.

Abandonnées, d’anciennes « petites maisons dans la prairie » jalonnent la route

Ce camion très long donne la mesure de l’immensité des grandes plaines que nous parcourons pendant des centaines de kilomètres.

Pour les cultiver, le matériel doit être à la mesure.

Tiens, on se fait doubler par un convoi exceptionnel !!! à fond sur la file gauche…

Nous voilà au niveau de Denver, le vent est toujours aussi fort. La neige n’est pas loin.

La longue traversée du Wyoming peut commencer.

chaque arrêt, est glacial…

mais vu les barrières à neige, en plein hiver, c’est pire.

Encore un qui est pressé de livrer sa maison en Kit. Toujours à fond les manettes sur la file de gauche.

Quand on regarde ces grandes plaines sur des kilomètres,

on ne peut s’empêcher de penser aux familles qui ont traversé ces immenses étendues

en chariot lors de la ruée vers l’ouest.

Pour ceux qui n’en n’ont pas conscience les panneaux sont là pour le rappeler.

Maintenant, c’est pas pareil, mais, malgré les routes goudronnées et tunnels, Pépère et nous même avons un peu souffert.

car, avec le surpoids de Pépère et son aérodynamique inadaptée, face au vent fort, nous n’atteignons que rarement les 80 km/h.

Nous avons largement le temps de regarder les troupeaux des descendants d’aventuriers d’antan .

Ou de photographier les biches de la région.

Notre dernier arrêt dans le Wyoming nous amène dans une petite ville du far-West  remplie de mines d’or et de casinos.

Les mines pour gagner l’argent

Et les casinos pour le perdre.

Nous passons la nuit sur le Walmart de la ville, sous la surveillance des gardiens, briffés par cette dame indienne.

« veillez sur eux cette nuit, ils sont français »

C’est elle-même qui nous l’a raconté le matin quand nous faisions nos courses, toute contente de parler à des français dans sa petite ville perdue.

A l’intérieur du super marché, comme partout aux Etats Unis, ces petits véhicules sont fournis pour faire les allées.

Mais il faut bien les rendre à un moment où un autre.

Pas loin, cette maison attend son camion pour la transporter.

Nous terminons le Wyoming, où nous reviendrons quand il fera plus chaud, et passons la nuit dans une station de ski juste avant Salt Lake City.

Salt Lake City n’a pas vraiment d’intérêt, nous allons directement au lac salé de Bonneville où sont régulièrement réalisée des records de vitesse.

Nous passons la nuit seuls, juste à l’entrée de la piste devant les montagnes.

Le lendemain, nous faisons quelques bêtises

et tentons un record avec Pépère,

mais nous sommes arrêtés en plein effort par des photographes.

Ils veulent faire une photo de Pépère dans ce décor, juste pour eux car ils adorent notre Toy.

Finalement, après 5 jours de route, bien éprouvants, nous arrivons en vue de San Francisco.

Bon, OK, les toilettes n’ont rien a voir avec San Francisco, mais on avait juste envie de mettre cette photo prise avant la ville.

 

 

Article précédent
la route du blues
Article suivant
San Francisco la rebelle
Menu