Cà y est, nous allons entrer à San Francisco, Après tous ces kilomètres nous l’avons bien mérité.
Mais une dernière formalité nous attend. Traverser le fameux pont
Pas de soucis,
Mais à la sortie, il y a un péage automatique…
Comme pour la portion d’autoroute l’autre jour au Texas, sans le badge nécessaire, nous passons sans payer.
Nous avons, depuis longtemps un rendez-vous important ici. En effet, Tanatswa le neveu de Doreen fait ses études à Berkeley, juste à côté.
Il nous attend, à « Pier 39 », lieu branché de la ville.
Après un bon repas « italien »
nous passons une super après-midi ensemble. C’était un grand plaisir de le voir si loin de son Zimbabwe,
Pier 39, est un quai du port rénové. A la fois tranquille
Et animé
avec son musée marin sur l’eau
nous visitons quelques beaux bateaux.
Il y a même un très vieux ferry à vapeur
Avec son chargement.
Sur un quai un peu délaissé, un bateau oublié. Il y a pas mal d’année, il se battait dans la médiatique coupe de l’America.
Une grosse colonie de lions de mer a investi les pontons
Le premier soir, nous dormons en sauvage dans une rue en cul de sac
Mais en bord de mer.
Le matin, les sportifs s’activent
Faut dire qu’ici, le sport dans la rue est à tous les coins de rues
Y en a même qui se baignent dans l’eau glaciale…
Pour ceux qui n’ont pas le courage, il y a les trottinettes électriques, assez géniales il faut dire…
Y a aussi des vrais fainéants
Nous ne manquons pas le « cable car »
mythique moyen de transport pour gravir les pentes abruptes des collines de la ville
Ce véhicule est tiré par un câble sous la route.
Dans les descentes, un contrôleur chinois, pas sympa du tout, s’acharne sur une manivelle pour le ralentir.
Heureusement, pour l’aller, la préposée à la manette était beaucoup plus agréable.
C’était sympa.
Mais au fait, la silicone vallée, c’est dans le coin, Michel veut voir çà alors on va voir où sont conservés tous les éléments de notre vie…
Oui, c’est ici
Les vélos sont fournis aux couleurs. Voila un employé type de la silicone vallée
Très étonnant, en plus de big browser, ils sont surveillés par cette statue… Peut-être y a-t-il une caméra dedans ?
Plus loin, c’est Facebook
Eux aussi fournissent les vélos
Mais, sur les parkings des immenses campus, les voitures sont encore bien là.
Ha oui, c’est vrai, il y a aussi Amazon dans le quartier
De retour de cette banlieue, par l’un des nombreux ponts
Qui traverse la magnifique baie.
Nous revoilà à San Francisco après une dernière vue de loin.
Pour cette deuxième nuit, nous allons à un point connu des voyageurs où nous retrouvons, les Lulu, Ludovic, Lucy et leurs 3 enfants. Ils font le tour de l’Amérique du nord sur une année en camping-car.
Nous avons un charmant intrus
assez social.
Le lendemain, nous prenons le bateau pour aller purger notre peine de prison, seulement de quelques heures pour nous… Oui, mais pas n’importe où, à la fameuse prison ’Alcatraz où (entre autres) a séjourné Al Capone.
Après être passé par devant la maison, un peu abimée, du directeur
L’administration pour notre admission
Et les douches,
Nous commençons une visite très émouvante avec un audiophone sur les oreilles. Ainsi, la visite est faite par des témoignages de détenus et de gardien. Très prenant…
Nous arrivons devant les cellules,
Mon dieu qu’elles sont petites… Pépère aussi d’accord, mais on arrête quand on veut.
En plus, pas d’intimité, chacun a la vue de ceux d’en face, quelle horreur !
Ici, soit vous êtes en bas et vous voyez le mur, soit vous êtes à l’étage et vous avez le privilège de voir la lumière.
La lumière, à condition ne pas être au mitard, une fois la porte fermée, ils étaient dans le noir total, parfois pendant plusieurs semaines…
Sur les photos, nous avons pu lire que certains détenus ont fait plus de 10 ans dans ces conditions, Inimaginable pour nous.
Ils avaient malgré tout une grande cour pour jouer où préparer une hypothétique évasion.
Sur cette photo, la cellule a été mise en scène pour montrer ce qu’un gardien a découvert un matin. Un mannequin sur la paillasse et un trou pour l’évasion. A cette occasion 3 détenus se sont fait la belle en laissant ces trous et des têtes factices confectionnées par eux. Ce sont les 3 seuls évadés de la prison, un quatrième n’a pas réussi à passer par son trou trop petit. Aujourd’hui, ils courent toujours ou se sont noyés dans la baie. Plus de 50 ans après le doute subsiste.
Sur la fin, nous passons devant les parloirs tout aussi glauques que les cellules.
Cette prison a finalement été fermée par Robert Kennedy, pour raison financière uniquement.
En tout cas, les habitant de San Francisco vivaient leur vie avec cette ile sous les yeux tous les jours sans imaginer l’intérieur, mais il est vrai que les types enfermés là-bas, n’étaient pas des enfants de chœur.
Au fait, le charmant monsieur, qui nous reçoit au tourisme information, descend peut-être de l’un deux ?
Trêve de plaisanterie, cette visite ne laisse pas indifférent.
Le lendemain, nous partons visiter les côtés plus gais de la ville
La place Alamo et ses maisons typiques
Pépère joue au « cable car » sur les collines, pas facile avec ses presque 4 tonnes,
pour rejoindre la rue « Mission »
dans ce quartier, les artistes peuvent laisser libre court à leur imagination.
San Francisco, c’est aussi les hippies, allons dans leur quartier voir ce qu’ils sont devenus depuis les années 60
car c’est bien ici qu’est né le mouvement « Peace and love »
Y en a au moins un qui a dû venir de France
Eh bien à part quelques descendants irréductibles et bien sympathiques,
Vu les prix de l’immobilier aujourd’hui, ils ont dû se recycler avec les plus-values faites sur la vente de ces jolies petites maisons.
Mais, en tous cas, une forte odeur de chichon subsiste dans le quartier.
Retour au Pier 39, à la boulangerie « Boudin », où nous faisons une provision du super bon pain, comme chez nous.
Nous tentons une nuit sous le pont, mais un ranger nous vire gentiment.
Nous quittons San Francisco heureux d’y avoir passé quelques jours, la ville est vraiment très agréable, même pour nous qui n’aimons pas trop les grandes villes.