montée du pacifique

Après San Francisco, nous commençons notre montée vers Vancouver, dernière étape avant un Bref retour en France prévu pour le mois de mai.

Tout le long, l’océan est magnifiquement découpé

Il ne fait pas très chaud pour se baigner, mais de toute façon, il faudrait être fou pour affronter son tempérament.

Ici, les gens préfèrent la pêche aux crabes.

Et ils sont balèzes

Mais attention, cette pêche est très règlementée.

Le printemps arrive, et ça se voit.

Nos bivouacs sauvages successifs, sont aussi sympas les uns que les autres

 

 

Un soir où nous avons du mal à trouver, nous finissons bien isolés sur un parking d’un casino indien.

Alors, tant qu’à faire, nous allons à l’intérieur pour essayer de faire fortune.

Nous jouons chacun 20 $ qui au gré des heures se transforment en 5$, remontent à plus de 40$ pour redescendre à 10, ainsi de suite jusqu’à épuisement…

Epuisement des dollars bien-sur , car nous, on s’est bien amusés jusqu’à 1h du matin pour, enfin, perdre nos mises. De retour dans Pépère, nous analysons la situation et la conclusion est sans appel

Nous n’avons pas dû comprendre le but du jeu…

Il y a longtemps, en passant par le détroit de Behring,, les Russes ont créé quelques colonies dans ces régions tempérées, ils y ont même construit des forts comme celui de celui-ci. Il était principalement destiné à l’exploitation forestière et au transport du bois par la mer.

Les trappeurs s’en donnaient à cœur joie.

Maintenant, ce fort est dans une réserve indienne où ils se réunissent encore pour des cérémonies.

En tout cas, nous commençons déjà à ressentir l’ambiance du Canada avec forêts de grands arbres

Et gros arbre s

Nos premiers cervidés sauvages, enfin pas trop…

Il faut dire qu’ici, l’herbe est bien verte et les réserves de lichens abondantes pour l’hiver.

Les très nombreux lacs annoncent égalent le changement de monde que nous allons vivre dans les mois à venir.

les villages sont paisibles,

La mer est vénérée par de nombreuses sculptures très réalistes. Elles sont parfois placées aux endroits les plus inattendus.

Tiens, Doreen se fait un nouvel ami ! Malgré sa bonne bouille, il a la froideur d’une statue.

Puis, nous passons deux jours dans un camping de Portland pour la lessive.

Non monsieur, Doreen ne fera pas la vôtre !

Certains quartiers de la ville sont magnifiquement installés sur l’eau

Nous reprenons la route en faisant bien attention à ne pas renverser Pépère

Soudain, un Boeing 747 posé sur une construction nous interpelle.

Il annonce un musée incroyable, parmi de beaux avions, se tient le seul exemplaire construit de l’hydravion d’Howard Hughes. Il fascine littéralement Michel par sa démesure.

La photo est trop sombre, mais il est possible de marcher debout dans les ailes…

Construit presqu’intégralement en bois, comme un galion des mers, il n’a réussi à s’élever que de quelques mètres au-dessus des eaux pour un vol de quelques minutes (chauffe des moteurs compris). Tout cela une seule fois.

Il en a fallu du courage dans ce cockpit pour lancer les moteurs à fond avec une telle machine.

Vraiment, Michel ne pensait pas voire un jour cet avion Mythique.

Nous arrivons maintenant à Seattle,

C’est la ville de Boeing, Doreen va encore être obligée de manger de l’avion.

Mais avant, nous allons au « public market »

Lieu très vivant de la ville

Avec évidement, ses superbes étals de poissons fraichement pêchés.

Un peu pressés, nous allons au « muséum of flight » sans nous rendre compte qu’il est trop tard pour commencer une visite.

 

Nous reviendrons demain, mais pouvons tout de même profiter d’un autre avion Mythique, ce magnifique super-constellation.

En fait, nous ne reviendrons pas demain, car une fille en moto nous suit jusqu’ à notre bivouac du soir. Elle est complètement excitée de voir des français avec un Toyota comme le nôtre. Il faut dire que son copain est français.

Nous discutons un grand moment de la France et de Seattle. A la fin, elle nous conseille d’aller visiter l’usine de Boeing à 20 miles de là. D’ailleurs, elle travaille là-bas.

Le lendemain, nous prenons donc la direction d’Everett

Ha oui, c’est bien là chez Boeing !

La visite de l’usine avec ses gros porteurs sur les chaines de fabrication est assez impressionnante, mais les photos interdites.

Nous devons nous contenter des avions en attente de livraisons.

Mais dans le musée du site, les appareils photos peuvent témoigner que nous avons habité quelques instants dans la station spatiale internationale

Et que Michel était aux commandes d’un Boeing. Bon, OK pour de faux mais quand même

Nous voilà maintenant arrivés à Vancouver

On comprend vite que l’industrie du bois domine

Avec des rivières pour le transporter

Et des usines pour le transformer en copeaux.

Nous sommes heureux de retrouver des amis, Valérie et Olivier rencontrés il y a 2 ans au Panama. Ils ont monté à Vancouver une boulangerie française « Oliver bred ».

Olivier nous fait visiter l’entreprise

Et le soir, nous sommes invités pour un repas à la maison avec leur 5 grands enfants.

Pour préparer notre prochaine étape, l’Alaska, nous devons changer les amortisseurs arrière de Pépère complètement morts.

Nous passons ainsi deux jours à être renvoyés de garages en garages pour finalement nous rendre à l’évidence, dans cette partie de l’Amérique, personne n’a d’amortisseurs pour le pauvre Pépère…

Nous décidons d’en ramener de France puisque nous devons rentrer pour un mois.
Il nous faut également pas mal de temps pour trouver où loger Pépère pendant notre absence.

Cette recherche nous amène chez ce vendeur de caravanes américaine, elles sont immenses

Mais nous préférons notre « quartier français »

Un dernier clin d’œil de notre petit paresseux clandestin

Et nous voila déjà à l’aéroport direction la maison.

Début juin nous serons de retour pour aller faire des câlins aux vrais ours d’Alaska.

Article précédent
San Francisco la rebelle
Article suivant
Notre premier ours
Menu