direction le nord

Avant d’arriver en Basse Californie, nous devons traverser une zone un peu moins touristique mais en tout cas, intéressante.
Nous commençons par une petite route de montagne,

les Indiens ressemblent plus à des cowboys


Les villages sont très pauvres


Avec aussi leur lot de personnes désœuvrées.


Mais comme en Afrique, les femmes sont au boulot, que ce soit au village


Ou dans les champs


Nous traversons les champs d’agaves, Guadalajara n’est pas loin.


Nous nous arrêtons pour une séance souvenir, à Chapala au bord du lac du même nom.


Michel y était venu il y a quelques années lors d’un rendez-vous professionnel à Guadalajara. Mais
finalement, il ne reconnaît presque rien.
Nous tournons un peu au bord du lac, les pêcheurs sont d’une dextérité incroyable pour lancer et replier leur filet.


Dans l’ensemble, c’est assez sauvage et les oiseaux sont nombreux.


Mais sans campement potentiellement sûr, nous retournons en ville où les cowboys sont bien jeunes.


Et après, une nuit étonnement calme à côté d’un commissariat de police, allons continuons notre montée vers le nord.
Ah ! Voilà le comité d’accueil de Guadalajara.


Nous ne faisons que traverser la ville par le centre


A la sortie de la ville, le danger rôde sur l’autoroute. Ce genre de scène est assez fréquent.


On nous avait dit que le Mexique était le pire des pays pour conduire, et bien Michel ne trouve pas vraiment. Il suffit de connaitre certaines règles bizarres.

Sur la route, la bande d’arrêt d’urgence est là pour permettre de doubler même s’il y a une ligne continue.

Vous devez en permanence avoir un œil dans le rétro pour vous garer et laisser passer celui qui arrive. Et tout ça est légal. Malheur à vous si vous ne vous rabattez pas.
Soit vous avez droit à énorme coup de klaxon rageur, soit sans prévenir ils vous doublent par la droite comme des fous.
Egalement, en ville, nous n’avons toujours pas compris les priorités. Sans savoir pourquoi, alors que nous nous apprêtons à nous arrêter, à droite et à gauche, ils s’arrêtent ?
D’autres fois, nous pensons être prioritaires, et ils arrivent de toutes parts sans ralentir ?
Bon, çà fait maintenant parti du folklore et nous nous en amusons.
Lui, avec sa longueur, il a intérêt à prévoir son coup aux carrefours.
Il nous a fallu 2 photos pour l’avoir en entier.

Nous continuons par l’ancienne ville minière de Zacatecas. Ici, Pancho Villa a obtenu une victoire décisive pendant la guerre d’indépendance et encore aujourd’hui, il est vénéré.
Nous arrivons un vendredi soir, et la musique rythme la vie dans tous les quartiers. Comment allons-nous arriver à trouver un coin tranquille pour dormir
Finalement, nous campons sur le parking de l’hôtel, …. Seul, génial,…


Oui, mais nous avons quand même eu peur, car tout d’un coup, nous voyons autour de nous un balai de voiture et en 30 minutes, ce grand parking est archi plein.
-Qu’est ce qui de passe, la fiesta ?
-Oui, c’est un mariage
– Et ben nous voilà beaux !!!
En fait, ce sont les voituriers de l’hôtel qui se chargent d’amener et de remonter les voitures. Le mariage est un peu plus haut, nous n’entendrons même pas les voitures repartir pendant notre sommeil.
La ville est très agréable, par contre, son église de type baroque est vraiment baroque, mais elle a son charme


Un peu plus loin, un concert gratuit est donné dans l’ancien marché. Il y a bien quelques canards, mais ils sont tous bien motivés et c’est très sympathique.


La ville est encore à 2500 mètre d’altitude, alors, nous prenons un bus ouvert pour la visite.


Le lendemain, nous allons nous éclater dans la mine.


Michel fait mine de travailler


Mais l’histoire que l’on découvre est assez triste.
En effet, cette si belle ville est construite grâce au travail inhumain d’indiens en travaux forcés et d’enfant à partir de 7 ou 8 ans.


Les diverses reconstitutions dans les galeries, sont très impressionnantes et bien faites.
A l’intérieur, les galeries inférieures ont été noyées et nous voyons à des dizaines de mètres sous nos pieds une eau bleue d’une transparence incroyable.

Le lendemain, nous partons en direction de Durango, et faisons un stop dans un village de western.
Michel cherche à acheter des santiags depuis un moment, peut être que nous trouverons ici.
Finalement non, le bout est un peu trop long…


Aux abords de la ville de Durango, nous décidons que nous avons assez visité de villes coloniales et continuons jusqu’à une région en altitude où nous dormons dans les sapins.


Le soir, nous voyons nos premiers coyotes autour d’une poubelle, à leur façon d’être, nous comprenons vite que ce ne sont pas des chiens, mais des animaux sauvages sur leur gardes.

Nous sommes impatients d’arriver à l’océan, mais avant, grâce à ces ponts


Construits dans ce décor hostile


nous traversons un canyon magnifique qui nous ramène de nos 2500 mètres au niveau de la mer en moins de deux.


En bas, c’est la vie de château, à moins que ce soit une publicité mensongère.


Finalement, nous arrivons au ferry et Michel prend la décision de profiter de celui d’aujourd’hui

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