la malédiction du serpent à plumes

Maintenant dans l’état de Mexico, nous arrivons au camping de San Juan de Teotihuacan, Jean Marie est déjà là depuis quelques jours avec Simone.

Teotihuacan, encore un site à visiter ? Oui, mais ce sera notre dernier (en principe), alors, peut-être l’apothéose.

Dès le lendemain matin, de bonne heure, nous partons pour une journée sportive, à la recherche du passé de cette ville énigme.

Waouh !!!! c’est immense. La rue est très longue, environs 4 kilomètres de long.

Le plus étonnant, c’est que cette ville a été construite avant Jésus Christ, par un peuple dont nous ne savons rien. Ils n’ont pas laissé d’écriture. Plutôt que de jouer les archéologues historiens, et de dire quelques bêtises, nous laisserons à chacun le plaisir de visionner ce lien sur YouTube (ce n’est évidemment pas de nous) https://youtu.be/Et7yYWcYE7I

Nous passons sur le site environs 5 heures. 5 heures fabuleuses à mesurer des yeux l’immensité de la pyramide du soleil

En regardant les petits humains sur cette photo, comment ne pas essayer de comprendre d’incompréhensible. Comment ont-ils fait ça ? Sans connaitre ni le métal, ni les chevaux absents de ce continent.

Là, il n’y a pas de simagrées possibles, il faut y aller, car là-haut, à 64 mètres, ce doit être génial.

Doreen passe sur son vertige maladif et atteint le troisième niveau.

Michel termine les plus de 200 marches. Satisfait d’avoir gravi son petit Everest, il peut savourer le spectacle.

Puis il rejoint Doreen un étage plus bas, et la précède même pour la suite. Il est vrai qu’elle a autant d’assurance dans ces escaliers que le monsieur qui monte. Attention, s’ils ne lèvent pas les yeux, il y aura collision.

Non, finalement, heureux de se sentir moins seul avec leur vertige, ils sympathisent.

Bien sûr après elle se lâche.

Cette mamy, a par contre droit à nos félicitations car elle est montée et redescendue sans aide.

De retour sur cette belle avenue, Michel prend la pose devant l’autre pyramide, celle de la lune.

Nous mitraillons tous les deux.

Ici, ce sont les appartements des prêtres

où certaines peintures sont encore visibles

Michel escalade encore la pyramide de la lune d’où la vision sur le site est la meilleure. Quelle forme il a !

Nous avons lu sur un petit panneau que nous pouvions voir de superbes peintures, en passant derrière la grande pyramide. Nous sortons alors des sentiers battus à cet effet.

« Regarde Doreen, dans l’angle il reste un peu de crépi ! »

Tous ces gigantesques bâtiments étaient bien recouverts de peintures. Ce devait être grandiose.

Tiens, il semble que l’arrière de l’avenue soit resté un peu plus brut !

Mais les cactus sont à la hauteur…

Sur l’arrière de la pyramide du soleil, nous voyons encore des tous-terrains inaccessibles. Grrrr..

Un petit passage par le musée qui ne nous apprend rien et nous revoila dans l’avenue principale où les petits commerçants essayent de nous vendre leurs babioles.

Alors que de gros nuages arrivent, nous nous apercevons que l’heure tourne et que nous n’avons pas encore vu la pyramide du serpent à plumes.

Il est tout à l’autre bout de l’avenue à plus de deux kilomètres, nous y allons au pas de course.

Et ben, ça valait vraiment le coup de faire cet effort

Derrière une petite pyramide que nous devons escalader, se trouve ce monument, étonnamment travaillé par rapport au reste

Voilà donc ce fameux serpent à plume du palais du même nom « Quetzalpapaloti ».

Là, après Tikal dans la jungle guatémaltèque, et le site maya de Palenque, on a vraiment l’impression

d’être dans le film « Indiana jones »

On ne croit pas si bien dire car le lendemain matin, au camping la « malédiction du serpent à plume » nous frappe ;

Alors que Michel prend son petit déjeuner tranquillement sans nuire à personne, il entend un bruit bizarre.

-c’est quoi ce bruit ? et cet air froid ?

-Mais !!! la ventilation de pépère vient de se mettre en route ????

C’est quoi ce bordel ? le contact vient de se mettre en route tout seul alors que les clés ne sont même pas sur le tableau de bord.

Michel met la clé et l’enlève aussitôt. Tout s’éteint. Bizarre.

A peine le temps de commencer une nouvelle tartine et ça recommence.

?????

Cette fois-ci Michel met la clé et démarre le moteur, puis l’arrête. Le moteur continue de tourner !!!

Il enlève la clé et le moteur tourne toujours !!!

Là, c’est vraiment incompréhensible.

Jean Marie arrive à l’aide, et nous essayons tout ce qui est possible, mais rien y fait. Finalement, le moteur s’arrête sans raisons et sans que nous ayons touché la clé dans la poche de Michel.

Jean Marie, ex cadre du SAV mondial d’Airbus n’a pas eu l’habitude de mettre les problèmes incompris sur le compte du paranormal, alors, il en conclut qu’il faudra changer le comodo.

Comme nous sommes là pour plusieurs jours, nous débranchons les batteries pour éviter qu’elles ne se déchargent.

Et finalement, pour en finir avec cette histoire, nous écrivons cet article presque une semaine après et Pépère ne s’est jamais remis en route seul sans clés sur le tableau de bord… Il est vrai que nous avons quitté la région de Teotihuacan et son serpent à plume.

Si ça, c’est pas une preuve que nous avons été victimes de la malédiction du serpent à plumes, qu’est qui a bien pu se passer ?

Après cet incident, nous restons tranquilles au camping la journée.

Le lendemain, Pépère bien installé, nous prenons les transports en commun pour Mexico city avec Jean Marie et Simone, déjà rodés à cet exercice.

Sur le chemin, nous apercevons la nouvelle basilique de la Guadelupa.

L’ancienne ne peut plus accueillir la foule depuis le dernier grand tremblement de terre. En effet, plus rien n’est d’aplomb, seule la force du Saint esprit semble faire tenir l’ensemble.

Un fils à plomb pendu au plafond permet de suivre les mouvements.

Comme à Lourdes ou Fatima au Portugal, un miracle s’est produit et ce lieu est devenu un lieu de pèlerinage pour fidèles très motivés. A genoux bien sûr.

Encore un petit coup de métro et nous voilà à la terrasse d’un restaurant, face à la cathédrale de la ville.

Bien rassasiés, nous laissons nos amis, pour aller visiter le musée de la révolution

Il a été construit par le français Emile Bernard

Dès l’entrée, nous sommes accueillis par les révolutionnaires

Heureusement que les westerns nous ont un peu cultivés sur ce sujet car, tout est en espagnol. Nous apprécions les quelques reliques ayant appartenues à Emiliano Zapata

Et passons devant un assez grand nombre de photos dont celle de ces jeunes guerrières

Et l’affiche de mise à prix de la tête de Pancho Villa

Nous montons en haut du musée pour voir une toute petite partie de l’énorme ville de Mexico.

Où dormir maintenant, et bien juste à côté nous trouvons une chambre avec vue sur la place à 30 €. Et oui, au Mexique, il faut complètement oublier nos raisonnements financiers, ici tout est beaucoup moins cher.

Après cette journée de visite, nous allons au restaurant. Les serveuses sont aux petits soins pour nous.

Puis avant d’aller nous coucher, nous repassons devant le bâtiment du musée de la révolution. Des jeunes filles sont venues là pour se faire photographier dans des tenues de princesses.

Nous avions programmé pour le deuxième jour, la visite du musée anthropologique. Eh bien, nous n’avons pas été déçus, en grande partie consacré aux civilisations Mésoaméricaines, il peut être comparé à l’unique Musée du Caire.

Une maquette de ce qu’était Mexico quand les espagnols sont arrivés

Aujourd’hui, il ne reste que quelques rares vestiges

Doreen devant une tête Olmèque, faite à l’époque des pharaons égyptiens, sculpture en pierre, taillée avec une pierre frappée par un marteau en pierre ?

Ils ont utilisé d’immenses pièces pour reconstituer les plus beaux sites.

Il est impossible de tout passer en revue

Mais nous ne pouvons pas laisser passer la reconstitution de la tombe du roi Pakal

Avec son masque funéraire original ramené de sa Pyramide à Palenque, l’un des sites qui nous a le plus impressionnés.

et pour finir, nous posons devant cet immense calendrier Aztèque.

Vite, il est cinq heure et si nous voulons attraper un car pour le camping, il faut y aller.

En voilà un, et pour moins de 2 € nous pouvons faire nos 60 km en bus climatisé.

Au camp, Guy et Marie Jo sont arrivés hier nous allons encore passer de bons moments.

D’ailleurs, dès le lendemain, c’est l’anniversaire de Jean marie, il donne l’occasion d’une dernière soirée ensemble.

Mais, ce dernier jour nous réserve une surprise, en effet, ces mariachis sont de mauvais présage

En fait la femme de la « lavanderia » à qui nous avions confié notre linge a perdu sa mère et nous ne pouvons pas le récupérer…

Finalement, après quelques heures d’incertitude, la propriétaire du camping nous vient en aide et tout rentre dans l’ordre.

Nous pouvons repartir à l’assaut des topes pas top

 

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