La péninsule de Kénai

Nous quittons Valdez en direction d’Anchorage par une route enfin ensoleillée. Les montagnes que nous n’avions pu voir à l’aller se dévoilent.

Les pêcheurs peuvent sortir leurs machines à écumer le saumon.

Plus loin, ce glacier correspond exactement à ce que nous avions vu d’avion en survolant le Groenland. Mais franchement, de la route, cette vision est très inattendue et surnaturelle.

Nous voilà à Anchorage

Encore une fois, le nombre de SDF est impressionnant dans ce pays. Pourtant, il fait rêver du monde, et la question est: que font-ils l’hiver?

Nous profitons de cet arrêt en ville pour remettre la mécanique de Pépère en état, vidange, filtres, freins avant et arrière etc…

Le soir, nous retrouvons Dominique et Philippe au camping. Ils sont en tente et un ours à déchiré celle de leur voisin il y a quelques jours… Dominique n’est pas très rassurée.

Doreen prépare une de ses sauces tomate dont elle a le secret, Marie Jo fait cuire des Barilla N°5 et nous finissons la soirée autour de la table entre gaulois.

Le lendemain, nous partons visiter la péninsule de Kenaï

Première étape l’aéroport des hydravions d’Anchorage… Incroyable,

c’est comme une marina de bateaux, sauf que ce sont des avions. Plus de 1000 parait-il

Chacun a sa petite place avec parfois un cabanon.

Plus tous ceux qui sont à terre

Michel pourrait rester toute la journée à les regarder décoller, Guy, l’ex commandant de bord n’est pas en reste.

Le temps n’est pas au beau, mais nous tentons la visite du glacier Portage, il n’y a rien à voir mais les amateurs de canoé n’en ont cure.

Nous devons nous contenter d’un glaçon devant le parking. Assez insolite tout de même…

Heureusement, ce petit groupe de canards nous distrait un moment.

Mais, tout d’un coup, le land de Guy freine très fort, apparemment sans raisons, ce n’est pas son genre. Il vient vite avec son appareil photo.

Un Orignal  broute juste à côté de la route.

Il est bien occupé et nous laisse l’observer un grand moment.

Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une espèce d’élan appelée « Moose » ici. Si c’est un mâle, dans quelques mois, il aura des bois énormes. Déjà qu’il est aussi grand qu’un cheval, il sera très impressionnant.

Nous en découvrons deux autres dans les grandes herbes.

Ils finiront par disparaitre de belle manière dans le marais.

Marie Jo, a prévu d’aller voir l’église orthodoxe de Kenai.

C’est plutôt une chapelle, mais tout le village, d’origine russe, à gardé un style déjà vu en Sibérie lors du premier voyage de Pépère.

Nous allons à autre village russe où l’église est entourée d’un cimetière laissé dans un abandon très organisé du plus bel effet.

Plus loin, à une embouchure de rivière où, normalement, hommes et aigles pèchent les saumons

Il n’y a rien. Les saumons ne sont pas encore arrivés…

Alors, nous terminons à Homer, ville assez touristique, mais la météo n’est pas vraiment au rendez-vous pour profiter des montagnes.

Nous avons juste pu nous mettre ces grues sous la dent. Rien à voir avec les belles africaines…

Guy et Marie Jo décident de remonter à Anchorage régler leur problème de jantes.

Nous, on reste un jour de plus pour fêter l’anniversaire de Doreen. Très simplement, dans un petit restaurant

Nous sommes sur le spit , ( langue de terre qui traverse la moitié du fiord) d’une longueur de 2 miles, il commence par un cimetière de bateau.

N’oublions pas que les Américains ne jettent rien…

S’il fait beau, Michel veut voler avec Doreen sur les glaciers en avion. Nous réservons pour le lendemain.

Avant, nous allons passer la nuit (enfin, ce qui est sensé l’être… ) sur un petit terrain, bien tondu, en face d’un glacier.

Nous sommes chez quelqu’un et nous nous attendons à être virés. Mais non, au réveil, le décor n’a pas changé, à part ces cavaliers profitant de la marée basse.

Malheureusement, les nuages sont bas, et le vol sur les glaciers est annulé. Ailleurs, peut-être…

Bon, maintenant, nous avons vraiment envie de voir des ours à la pêche. Nous remontons vers la « Russian river » Parait-il que là-bas, c’est sûr, on en verra.

Sur la route, après un arrêt à une fête de village très kitch

Nous doublons Mikael en moto, il fait un peu les mêmes parcours que nous, mais seul.

C’est toujours des moments agréables de croiser des concitoyens aventuriers.

Une fois au camping (très sauvage) de la Russian river, Doreen appréhende de croiser des ours. Oui, mais on est venu ici pour çà… Alors Michel l’emmène à la rivière marcher un moment, mais elle n’est pas rassurée du tout et ne veut plus continuer juste à deux personnes. Nous retournons vers Pépère et alors que nous regardions le panneau de la carte des environs, un couple de jeunes français arrive.

La fille est également très anxieuse à l’idée de croiser un ours dans les chemins étroit. Finalement, à quatre, elles sont d’accord de faire la rivière.

Au bout d’un moment, c’est encore Doreen qui voit l’animal en premier… Juste de l’autre côté de la petite rivière.

Il cherche des saumons et ne s’intéresse pas vraiment à nous.

Mais nous, si, c’est très agréable de le voir si prêt, nous en profitons un maximum

Plus loin, cette petite rivière rejoint la grosse. C’est l’endroit préféré d’un groupe de pêcheurs. A les voir, on comprend que rien n’est laissé au hasard, ce sont de vrais pros.

En tout cas, nous n’avons pas été bouffés et on a passé un bon moment. N’est-ce pas Doreen ?

Demain, on ira à la cascade voir si les ours pêchent.

Sur le chemin, en regardant Doreen marcher, on comprend mieux pourquoi elle voit tout… l’instinct sauvage d’Afrique certainement.

Mais arrivés à la cascade, pas d’ours dans l’eau, que ces malheureux saumons qui s’acharnent à remonter le courant.

Et croyez-nous, ils en bavent.

Certains sont presque tout déchirés

Les goélands à pattes jaunes

Ou roses sont là pour profiter de leur fin proche.

Avant d’arriver à Anchorage, comme il fait très beau, nous retournons au Portage glacier, et là, çà n’a plus rien à voir…

Tout est magnifique

La glace d’une blancheur immaculée incroyable.

Nous sommes heureux de l’avoir vu comme çà.

Et juste avant d’arriver à Anchorage, nous doublons cet homme. Il semble diriger sa voiture vintage avec son smartphone….

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