La route du café

Au bout, et à bout de ces journées de grande ville et de bouchons sur les routes de montagnes, nous traversons maintenant la route du café.

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Encore une fois, la météo est bien changeante et les montagnes invisibles.

Nous voyons tout de même les plantations de café tout au long de la route, c’est assez joli.

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Puis nous arrivons à Manizales, jolie ville au centre de la région. Mis à part que nous mettons 1h pour trouver un parking, la ville est très jolie et gaie avec sa rue principale bordée de palmiers, malgré l’altitude élevée.

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La Basilique interpelle aussi, au premier abord, elle fait vraiment d’époque

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Mais en fait, elle a été fabriqué au début du XXe siècle tout en béton armé. Ils ont laissé les traces ce coffrage.

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Cette édifice est énorme et complètement à l’abri des tremblements de terre. Il en a déjà essuyé plusieurs.

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Bien sûr l’intérieur est décoré, mais c’est sans commune mesure avec les anciennes cathédrales.

Cette ville tranquille, (enfin une…) nous donne envie de nous payer le restau

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Et, de la table, nous faisons comme ces deux anciens, nous regardons passer les gens.

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Seul bémol, pour une ville touristique du café, nous n’avons pas trouvé que le produit était bien mis en évidence.

En quittant la ville, nous pouvons voir les très typiques maisons construites au-dessus du vide sur des pilotis en bambou.

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Mais également de nombreuses maisons brûlées et à l’abandon. Bien sûr, nous sommes en Colombie, alors tout est normal et on ne demande rien…

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Notre route se poursuit par la petite ville de Salento. Avec toutes ses maisons de couleur, l’ambiance y est très tranquille. Ici, les gens viennent pour faire des randonnées.

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C’est aussi la ville du culte de la jeep willys, véhicule des « cafétéros »

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Nous montons au mirador voir la vallée de Cocora. Ou plutôt, c’est Pépère qui monte, en première courte.

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La vue valait bien ses efforts, car c’est impressionnant.

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Tellement impressionnant que malgré l’heure tardive, nous décidons d’aller dormir dans la fameuse vallée.

Une fois à Cocora, malgré ses 2400 mètres d’altitude, nous découvrons ses palmiers géants. Ils peuvent atteindre 60 mètres. Apparemment, Ils n’existent qu’ici. Ce sont des palmiers qui produisent de la cire.

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Après une nuit au camping,

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Doreen reste en compagnie des colibris, celui-ci est le plus petit que nous ayons vu. Il n’est pas plus gros qu’un gros bourdon. Bravo Doreen, il fallait l’attraper plein objectif.

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Pendant ce temps, Michel est allé faire une balade à cheval.

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La météo se dégrade vite alors, nous décidons de continuer notre route. Nous repassons  par Salento où, incroyable, nous croisons une nouvelle fois Jean Philippe vu à San Pedro d’Atacama puis à Lima.

Vraiment ces cyclistes nous étonnerons toujours, nous buvons ensemble un très bon café de la région.

La journée se termine pas très loin d’ici, devant le parc botanique d’Arménia. Demain, nous ferons la visite.

Mais, avant, le gardien de la salle de sport d’à côté vient nous voir et refuse que nous dormions dans la rue, il nous ouvre son parking gardé. C’est vrai, nous sommes en Colombie…, nous n’arrivons pas à nous faire à cette terreur…

Le matin, dès l’entrée, nous savons que nous ne serons pas seuls, plusieurs bus amènent leur cargaison de gamins pleins de vie.

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La visite commence dans une forêt tropicale luxuriante.

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Au milieu des oiseaux

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Encore un nouveau colibri

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Et, dans une grande serre, une collection de papillons vivants assez décevante, surtout si ce devait être le clou de la visite.

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Après plus de deux heures dans ce parc très agréable, nous reprenons la route de Bogota.

Il est trop tard pour arriver dans la journée et, la nuit venue, nous rejetons plusieurs bivouacs douteux pour nous arrêter dans un motel. Il a l’air tranquille et surprotégé, parfait pour ici.

Mais, c’est quoi cet hôtel?

Et bien petit à petit, nous découvrons la destination de ce motel.

D’abord, les prix sont affichés en heure, bizarre !

Le gardien nous indique un chemin précis pour notre chambre, nous suivons ses instructions.

Après deux fois à gauche, nous voyons un homme avec une lampe, il nous fait signe de rentrer Pépère dans une petite cour exiguë. Il a une radio à la main et a communiqué avec le poste de garde.

Il veut que nous rentrions Pépère pour pouvoir fermer la porte. Bien sûr c’est impossible.

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Une voiture arrive avec des vitres teintées et, immédiatement il se gare dans une autre petite cour et l’homme à la radio ferme immédiatement derrière lui. Ni vu ni connu.

Finalement, nous négocions la nuit entière dans ce motel d’amour… Pour 8 euros.

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