Le Belize.

Le Belize ! qui connait le Belize ?

Depuis la France, Michel n’en avait jamais entendu parler, contrairement à Doreen élevée dans la colonie britannique du Zimbabwe.

Mais ce tout petit pays, grand comme deux départements français, mérite le détour.

Colonie Britannique jusqu’en 1981, date de son indépendance, c’est le seul pays anglophone de l’Amérique centrale. Il est peuplé de quelques descendants de Mayas, mais surtout de descendants d’esclaves noirs.

Son Histoire, encore récente, permet de constater le fossé qui existe entre les propriétaires terriens et leurs belles propriétés

Et les ouvriers agricoles dans leurs baraquements insalubres.

ou leurs modestes mais jolies petites maisons

 

Ils sont malgré tout, charmants et très pacifiques.

Sur une piste, nous nous arrêtons pour demander à ces gens ce qu’ils ramassent. C’est avec le sourire qu’ils offrent à Doreen quelques oranges fraichement cueillies.

A pied, en plein effort,

Ou au bar, au passage de Pépère

La gentillesse est toujours affichée.

Même ce drôle de personnage avec un fusil dans le dos (caché par son bras levé) nous fait des grands signes depuis la rivière.

Et lui, un peu perdu dans ses pensées… Il faut dire que la drogue, comme partout dans les caraïbes, est un vrai mode de vie entretenu par les trafiquants.

Les français en voyage sont aussi sympathiques, la preuve nous est donnée par ces deux « jeunes », en sacs à dos, croisés à la frontière. Quel courage !!!

Notre première nuit au Belize, se passe dans le petit camping de San Ignacio,

en compagnie d’un Iguane pas très farouche.

Il devrait faire plus attention car le jardinier nous a expliqué, qu’en ce moment, ils sont en période de reproduction, mais, dès que ce sera terminé, ils seront de nouveau chassés pour être mangés.

Dans cette ville, nous constatons que les Mayas bâtissent encore…

Nous partons le lendemain pour le village de Placencia en passant devant la boutique du cordonnier,

Là-bas, Michel pourra faire de la plongée.

Un couple d’allemands très sympathique

nous a indiqué un super plan pour camper. Un hôtel restaurant avec piscine

Les propriétaires acceptent les camping-cars avec comme seul paiement, une obligation de prendre un repas par jour dans leur restaurant.

Pour y arriver, il faut parcourir une langue de terre très étroite de 30 kilomètres avec des propriétés magnifiques destinées aux riches américains.

Non, Doreen, rêve pas !

Le premier jour, nous allons à pied au village. 4km quand même… le village est très agréable, nous nous promenons au milieu des résidences pour propriétaires de bateaux

d’artistes, sculpteurs de coquillages

et de rues où se côtoient, les maisons en bois restaurées pour la location

et celles des habitants.

Tout ça en couleur, et de la couleur, y en a.

Nous réservons une sortie de snorkling pour Michel demain, le Belize a la deuxième barrière de corail du monde après celle d’Australie. Il va se régaler.

De retour à l’hôtel, c’est repos à la façon caraïbe…

Et le lendemain, Michel part avec masque, tube et palmes à 1h30 de bateau.

Doreen reste à l’hôtel à contempler l’océan.

Arrivé à destination, l’ile est superbe,

Mais un détail surprend Michel. Normalement, dans ce type de paradis, dès l’arrivée au port, il y a une myriade de poissons dans l’eau. Ici, l’eau est superbe, mais vide de ses habitants.

Et une fois équipé, la plongée s’avère assez pauvre coté poissons.

Mis à part une raie de 70 cm de diamètre,

ces coraux violets

Et les quelques poissons habituels, rien d’extraordinaire.

Bon, les trois touristes américains qui étaient avec Michel ont trouvé ça super…

Deux solutions, soit Ils se sont fait arnaquer par l’agence. Elle avait peut-être besoin de quelques personnes de plus pour amortir une sortie organisée avec ses 3 plongeurs en bouteilles. Soit, le gros temps qui sévi depuis quelques jours n’a pas permis d’aller dans les meilleurs endroits.

Ce sera pour une autre fois.

Après 3 nuits sur le parking de l’hôtel, nous levons le camp et prenons la direction du Mexique. Il faudra 2 jours avec un premier arrêt à la marina de Belize city.

Et une nuit imprévue à 15 km du Mexique, à Corozal, au bord d’un océan d’une couleur incroyable.

Demain, ce sera le Mexique.

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