Oaxaca

Après le Yucatan, le Chiapas nous voilà dans l’état d’Oaxaca. Et oui, le Mexique est un état fédéral.

Nous restons pour l’instant côté Pacifique histoire d’aller faire quelques plongées dans un endroit qui nous a été conseillé, vers Puerto Angel, sur la plage de San Agustin après 13 kilomètres de piste.

Nous restons là, 3 nuits sur un camping au bord de la plage, avec un couple de jeunes suisses, leurs enfants, un couple de canadiens et leur énorme camping-car noir.

Cet endroit nous réconcilie avec l’océan Pacifique, jusque-là impraticable avec ses vagues plus destinées aux surfeurs qu’aux baigneurs.

La mer est calme et transparente, Doreen n’a plus peur de se faire emporter

Et Michel peut sortir masques et palmes sans problèmes

Pour un résultat assez exceptionnel.

Bien rassasiés, nous laissons cette belle plage pour remonter dans les terres, vers Oaxaca, la capitale de l’état.

Sur la route, nous passons d’interminables plantations de papayers, bien fournis en marchandises.

Et après une route de montagne très tortueuse et pleine de Topes (dos d’ânes), nous arrivons épuisés au camping d’un couple de voyageurs canadiens. Ils ont décidé, il y a quelques années, de poser leur camping-car à Oaxaca et de faire un tout petit camping (5 véhicules maximum) pour accueillir les voyageurs.

Nous complétons encore notre carnet d’adresses avec la rencontre de Simone et Jean Marie en voyage avec un gros camion MAN aménagé. Ils sont de Bordeaux.

Le lendemain, nous allons faire réparer notre échappement qui s’est cassé en deux dans la montagne. Sûrement sur un tope, Font chi… ces topes

Réapro au Chedraui de la ville (genre de Leclerc) et retour chez nos canadiens.

Tiens, on connait ce land !

Et oui, ce sont Marie jo et Guy. Nous les avions connus à la douane de San José au Costa Rica lorsque nous récupérions nos véhicules en douane en Janvier.

Nous sommes toujours étonnés de voir que, sans se concerter, nous nous retrouvons comme çà après des milliers de kilomètres.

En tout cas, la soirée se passe à discuter entre amateur d’aviation. Jean Marie ancien cadre chez Airbus, au SAV depuis la création de l’entreprise, Guy ancien pilote de chasse avant de finir commandant de bord, n’en finissent plus de raconter des anecdotes. Ils ont côtoyé les mêmes personnes. Michel, modeste commandant de bord de son ulm n’en perd pas une miette et les bombarde de questions.

Sacré bon moment !!!

Le lendemain, nous repartons à l’assaut de la ville, pour voir ce qu’elle a à nous montrer.

Tout d’abord, l’église Santo Domingo

dont les sculptures dorées à l’or fin, représentent, l’arbre généalogique du saint en question.

Nous avons la chance d’assister à un mariage avec la présence, traditionnelle, d’un groupe de mexicains habillés d’époque pour l’occasion, les mariachis.

Nous allons ensuite sur la place de la cathédrale où, une grand-mère semble s’étonner, devant la foule.

Nous approchons dePâques et les femmes confectionnent et vendent de magnifique Christ en « nano vannerie »

C’est vraiment fantastique

Nous décidons de couper cette journée de visite par un petit restaurant.

En bas, dans la rue, un vielle homme joue du saxo (la chanson « comme d’habitude ») au rythme de son cœur, affaibli par les années.

Mais, au vu de son panier, Il fait plus pitié que cette femme et son enfant, dont le leur reste désespérément vide.

Retour au camping pour une soirée apéro avec Jean Marie et Simone. Vraiment ces gens sont très agréables. Peut-être aurons-nous le plaisir de les revoir un jour.

Après une nuit au son d’une nouvelle fiesta, nous partons visiter la région.

Le site de Mitla sera notre première étape.

Cette ville Zapotèque puis Mixtèque, a la particularité de présenter des mosaïques de type grecques fait avec des pierres taillées.

Sur le site, les Espagnols, ont bâti une église. Surtout, ne cherchez pas où ils ont trouvé les pierres,

L’histoire est ainsi faite que des hommes construisent avec leur sang et leur sueur, ensuite d’autre déconstruisent pour construire autre chose, jusqu’à ce que d’autres encore essaient de reconstruire ce que les premiers avait construit.

En tout cas, les Espagnoles n’ont pas assez creusé profond. Ainsi, les tombes des premiers bâtisseurs sont restées intactes pour notre plus grand plaisir.

La visite est très agréable avec ces cactus dans le parc.

Avant Mitla, nous avions parcouru le marché de Tlacolula.

Pâques approche, l’église est pleine à craquer et certains fidèles sont contraints de rester dehors.

Nous passons devant une fabrique « industrielle » de tortillas ( galettes de pain).

La vente des crucifix va bon train.

Puis, nous passons devant quelques spécialités du pays

Ici, le Mezcal, alcool très fort, sorte de tequila fabriqué avec le cactus broyé « Agave ».

Nous en achetons une bouteille pour goûter, mais, sans les asticots bien sûr.

Puis, nous parcourons les allées en observant les femmes indiennes, toujours aussi colorées.

Retour au camion où au passage, nous pouvons constater l’acharnement thérapeutique subi par les automobiles.

Reste pour terminer cette visite de la vallée centrale d’aller à Hiervé El Agua.

A l’entrée, cet homme nous confirme qu’il est possible de camper sur le site moyennant quelques pesos.

En effet, nos amis Marie-Jo et Guy sont déjà là, pour ce soir, nous allons simplement jeter un œil sur la première cascade.

La couleur est un peu jaunâtre, nous sommes un peu déçus. Peut-être que demain matin, avec la lumière, ce sera plus joli.

Nous finissons la soirée autour de notre bouteille de Mezcal, franchement c’est pas très bon et terriblement fort. Guy n’en achètera pas, c’est sûr.

Au petit matin, avant l’arrivée des touristes, Michel et Guy descendent prendre quelques photos.

 

Pour avoir vu Pamukkale en Turquie, Michel est toujours déçu par le manque de blancheur des cascades mais dans ce décor grandiose, c’est quand même impressionnant.

En tout cas, une chose est sûre, ces deux-là ne parlent pas géologie, mais plutôt avion…

Doreen réveillée, nous descendons à nouveau tous les deux.

Michel se met le plus possible au bord pour la photo, mais son vertige l’empêche d’aller plus loin.

Il faut dire qu’après le bord, une chute serait fatale.

Doreen préfère avoir la possibilité de se raccrocher aux branches.

Malgré tout, en bas de la grande cascade, c’est magnifique

Un peu comme dans une grotte, mais en plein jour.

Après être passés changer les chaussettes, bien rappées, de Pépère en ville, nous retournons une nouvelle nuit chez les canadiens.

Pour notre dernier jour dans l’oaxaca, nous allons honorer l’arbre du village.

Il a environ 2000 ans le bougre ! et mesure 52 mètres de diamètre. Il était déjà là 1500 ans avant les Espagnols, alors, respect.

Respect aussi pour cette mamy qui a beaucoup de mal à prendre sa famille en photo avec un portable…

Michel a toujours un peu de mal à comprendre ces humains qui, d’un côté viennent spontanément admirer un arbre de 2000 ans, mais qui restent complètement indifférents à la déforestation de l’Amazonie…

Bon, c’est comme ça. Doreen tarde un peu, mais qu’est-ce qu’elle fait là-bas ?

Elle met encore la honte à Michel avec son téléphone portable qui prend des photos incroyables.

-Merde alors, à quoi il sert mon gros appareil photo hyper lourd et compliqué à régler !

Allez, l’essentiel est d’avoir de belles photos, nous continuons par la visite de la capitale Zapotèque, monte Alban, grandiose, comme toujours.

Mais nous restons un peu sur notre faim, comme depuis le début, les superbes tombes avec peintures murales et sous-terrains sont fermées au public.

GRRRR….

Vers 17h, nous reprenons la route des Topes pas top

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